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COVID-19 | Des assouplissements souhaités par l’industrie touristique

Publié le 24 janvier 2022 à 17:13, modifié le 24 janvier 2022 à 17:18

Par: Jérôme Gagnon

La COVID-19 continue de faire tourner au ralenti l’industrie touristique. Les chiffres d’affaires et le moral des restaurateurs et hôteliers de Charlevoix sont présentement affectés. Ces derniers souhaitent des assouplissements, qui resteront en place.

Janvier 2022 a une impression de déjà-vu pour plusieurs entrepreneurs de Charlevoix. Les restaurants sont limités à des plats à emporter et les hôtels sont peu achalandés.

« On respecte toutes les normes avec le gouvernement donc on ne comprend pas pourquoi on est encore fermé à ces temps-ci alors qu’on voit qu’il y a beaucoup d’autres endroits dans le monde où les restaurants sont demeurés ouverts », signale Frédéric Tremblay, copropriétaire à la Microbrasserie Charlevoix.

« C’est différent des chalets, ça a été un peu plus abstrayant parce qu’avec toutes les contraintes qu’on a eues à la dernière minute, on a eu beaucoup d’annulations pour la période du temps des fêtes » indique Antoine Neyron, directeur général de l’hôtel Baie-Saint-Paul.

Les fermetures des salles à manger aux quatre coins du Québec compliqueraient encore la tâche des restaurateurs pour l’embauche de personnel.

« Quand tu mets tes employés au chômage à chaque fois, c’est choquant. Ils ont des familles, des responsabilités et tantôt on parlait de la rétention du personnel, c’est compliqué si ton commerce ouvre puis ferme. Tu n’as pas d’heures garanties à leur offrir donc soit tu les paies dans le vide ou sinon tu les perds », explique le propriétaire du Tony et Charlo, Anthony Dufour.

Selon le Journal de Québec, deux scénarios sont actuellement sur la table pour leur réouverture, soit le 31 janvier et le 8 février.

« Sauf que ce qu’on espère, c’est que quand on va avoir une réouverture cette fois-là, ça va être pour de bon. On souhaite aussi que le gouvernement travaille plus de concert avec notre industrie plutôt que de nous prendre un peu en otage-là, ce n’est vraiment pas drôle », mentionne M. Tremblay.

Du côté de l’industrie hôtelière, on accueille à bras ouverts un déconfinement prochain.

« On ne veut pas être trop optimiste, mais en même temps, on a confiance qu’au moins si ça se produit les conditions  hivernales vont être exceptionnels puis là à ce moment-là, on devrait avoir un bon achalandage », dit M. Neyron qui compte un taux d’occupation d’environ 50 %.

Les entrepreneurs tentent tout de même de garder le moral.

« Au début, j’étais vraiment stressé par rapport à la pandémie. C’était vraiment un gros facteur de stress dans ma vie, puis finalement je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de positif. Je pense qu’il y a une majorité de commerces dans Charlevoix dont les restaurants qu’ils vont réussir à tous se sortir la tête de l’eau », mentionne Anthony Dufour.