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COVID-19 : De vives inquiétudes pour des parents d’élèves dans le Témiscouata

Publié le 15 avril 2021 à 17:25, modifié le 16 avril 2021 à 08:49

Par: CIMTCHAU

Des parents d’élèves dans le JAL, au Témiscouata, sont inquiets de la propagation du variant dans les écoles. Une situation jugée sous contrôle selon le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.

 

Deux journées pédagogiques ont été mises en place jeudi et vendredi dans les écoles de Saint-Juste-du-Lac, Auclair et Lejeune, pour diminuer l’inquiétude de certains parents. Selon cette mère de famille, ce n’est pas assez.

« C’est sûr que ça ne sera pas avec deux jours que ça va être réglé. Moi, je pense que le choix de fermer là, au moins pour deux semaines, le temps qu’ils voient l’évolution de tout ça (…) C’est le meilleur à faire », explique Caroline Lemay.

Elle ne cache pas ses craintes et rappelle l’importance de respecter la période d’isolement recommandée.

« Les parents qui ont peur et qu’ils ne veulent pas les envoyer à l’école. Ça aussi c’est une autre histoire. Ils se font blâmer puisque c’est un service qui est donné. Il faut donc que tu envoies ton enfant. Je veux bien l’envoyer, mais au risque de quoi. Est-ce que qu’il va se faire contaminer. Ce sont ces parents-là qui se font aussi taper sur la tête », ajoute-t-elle.

Aucune éclosion

Plusieurs autres parents nous ont également confié leurs inquiétudes, hors caméra. Trois cas ont été observés dans les deux dernières semaines dans une classe de l’École Marguerite à Auclair, selon une liste officielle fournie par Québec.

Les élèves ont été placés en isolement préventif et la classe en question a été fermée. Le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs refuse de confirmer dans quelles écoles se trouvent les cas de COVID-19, mais assure qu’il n’y a aucune éclosion, comme l’explique la directrice générale du Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Nancy Couture.

« Dans le secteur du JAL, il faut comprendre que c’est une école, trois bâtisses. Donc, ce sont des écoles de cycle. Il y a souvent des frères, des sœurs qui sont dans d’autres écoles », affirme-t-elle.

« C’est tous des liens. Un petit-cousin. Tu en retires un là.. c’est une autre classe à Saint-Juste.  Après, c’est à Dégelis. C’est tellement tout relié que là oui, il faut que ça ferme. Il faut que quelque chose se passe », martèle Caroline Lemay.

Les responsables se laissent jusqu’à dimanche pour évaluer la situation et prendre une décision.

« On travaille étroitement avec la Santé publique. On suit la situation de près pour s’assurer que tout ce qui doit être mis en place, le soit. Pour l’instant, je n’ai pas de recommandations de la Santé publique de fermer des établissements », termine Nancy Couture.