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COVID-19 au Nouveau-Brunswick: La SANB revendique un interlocuteur francophone

Publié le 26 mars 2020 à 14:48, modifié le 26 mars 2020 à 14:48

Par: Communique de presse

Depuis le début des conférences de presse quotidiennes du gouvernement du Nouveau-Brunswick sur l’épidémie de la COVID-19, la SANB, ainsi que nombreux intervenants du milieu associatif francophone, remarquent d’importantes lacunes quant à la capacité des intervenants provinciaux, notamment le premier ministre, de répondre adéquatement aux questions de journalistes posées en langue française.

Bien que l’unilinguisme de Monsieur Higgs était bel et bien connu avant l’arrivée de la pandémie, la conjoncture met particulièrement en relief cette lacune du premier ministre, compte tenu de l’importance de la communication en temps de crise. C’est pour cette raison que la SANB revendique l’ajout d’un interlocuteur ou d’une interlocutrice francophone lors des conférences de presse quotidiennes du gouvernement.

« La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick reconnait la complexité de la présente situation de crise et l’important travail du gouvernement dans la gestion de cette dernière », affirme Robert Melanson, président de la SANB.

« Cela dit, le Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue du pays. Le gouvernement a donc l’obligation légale de s’assurer que les deux langues officielles soient sur un pied d’égalité lors de toute communication gouvernementale, ce qui n’est manifestement pas le cas actuellement. En termes très simples, cette situation est tout à fait inacceptable. La SANB revendique donc l’ajout d’un élu francophone ou bilingue lors des conférences de presse quotidiennes du gouvernement, afin que les Acadiens, Acadiennes et francophones de cette province aient accès à des informations de qualité égale dans leur langue maternelle en cette période de crise », de conclure le président Melanson.