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Couverture cellulaire : le nord-ouest du N-B s’impatiente d’avoir du service sur le territoire

Publié le 5 mars 2025 à 15:53, modifié le 5 mars 2025 à 15:53

Par: Mylene Thomas

L’accès au réseau cellulaire demeure un fléau majeur dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Des élus s’impatientent et réclament toujours un service optimal sur l’ensemble de leur territoire.

Dans certains secteurs au nord-ouest, le signal du réseau cellulaire est inexistant. Et ces problèmes ne datent pas d’hier. En 2025, des élus de certaines municipalités comme à Saint-Quentin et dans le Haut-Madawaska jugent la situation anormale « ça fait depuis 2017 qu’on demande aux différents gouvernements d’investir dans le système de réseau cellulaire accessible pour tout le monde » a déclaré Jean-Pierre Ouellet, le maire du Haut-Madawaska.

La maire de Saint-Quentin, Nicole Somers attend cela depuis plusieurs années «on sort de la municipalité on n’a pas de réseau donc c’est vraiment important que ça change »

À certains endroits comme sur la route 17 ou sur plusieurs kilomètres de la route 120, l’accessibilité au réseau devient urgente « la semaine passée un accident est arrivé puis les personnes ont été obligées de se déplacer pour avoir accès à un signal et pour pouvoir appeler les services d’urgence » a expliqué Jean-Pierre Ouellet.

C’est également jugé dangereux pour la maire de Saint-Quentin « d’être prise un moment donné seul sur la route on n’a pas moyen d’appeler à l’aide ou rien donc c’est parfois très inquiétant.»

La piètre qualité du service complique également le travail des entreprises. Les élus sont dans l’incompréhension «  d’avoir un réseau cellulaire c’est la base » pour permettre l’expansion de ces entreprises d’après Nicole Somers. « En 2025, ce sont des outils indispensables au développement économique du Haut-Madawaska » a indiqué le maire de cette communauté.

Selon eux, c’est aux gouvernements provincial et fédéral de régler le problème « c’est une volonté fédérale bien entendu de s’assurer que le réseau soit disponible et de forcer les compagnies de télécommunications d’implanter les infrastructures » a relaté Nicole Somers. Quant à Jean-Pierre Ouellet, il ne faut pas attendre après les entreprises privées : « Si dans le passé on avait laissé les compagnies d’électricité privées investir y a beaucoup de gens qui n’auraient pas d’électricité aujourd’hui parce qu’ils auraient calculé que ce n’était pas rentable alors c’est la même chose. »

En octobre dernier, la première ministre de la province Susan Holt avait promis de faire pression auprès du fédéral pour améliorer cette couverture cellulaire.