La démission surprise de Pierre Tremblay aux Éboulements laissera la place à un nouveau maire le 16 juin.  Le climat de travail difficile, dénoncé par l’ancien maire dans les dernières semaines, retient l’attention dans cette élection.

Emmanuel Deschênes se lance à nouveau en politique pour cette raison.  Le paramédic de profession et entrepreneur en construction a occupé le poste de conseiller de 2013 à 2021. La démission de l’ancien maire Pierre Tremblay, avec lequel il a travaillé, l’a préoccupée comme citoyen.

« Ce n’est pas vrai que le monde va avoir la démission de tout le monde et qu’ils vont contrôler par en dessous. Je veux vraiment voir ce qui se passe et chaque personne va être interpellée personnellement », promet le père de famille.

Il compte poursuivre les dossiers déjà entamés à la municipalité. Le projet de la piste multifonctionnelle l’intéresse grandement. De plus, il veut contribuer à attirer de nouveaux élus dans le conseil pour les prochaines élections.

« En 2025, je veux une élection pour les 7 postes afin de donner un vent de changement et pour amener des nouvelles idées parce ce qu’être élu par acclamation pendant des années, ce n’est pas sain pour la démocratie », croit-il.

Rajeunir la vision de la municipalité

De son côté, Jean-François Larocque souhaite amener une vision plus jeune au village. Le courtier immobilier s’implique depuis quelques années dans le comité des loisirs de la municipalité. Il veut travailler en collaboration avec les autres conseillers, dont il estime avoir de bonnes relations.

« J’ai même eu des téléphones des gens qui me poussaient au niveau du conseil à me présenter. Je ne suis pas là pour enlever de la job ou dénigrer personne. Les gens sont en place et je suis là pour travailler avec eux et les aider. J’ai quand même une expérience dans beaucoup de domaines, qui va me permettre justement de chapeauter », explique l’homme également père.

Plusieurs enjeux le préoccupent, dont la disparité entre l’évaluation d’une propriété et la taxation municipale. Il compte être proactif pour compléter les dossiers qui traînent depuis trop longtemps selon lui.

« Je veux faire bouger des choses parce que beaucoup de choses traînent en longueur et n’aboutissent pas. S’il y a moyen de faire en sorte que ça avance et ça finisse par aboutir. Je pense entre autres à la côte à Godin », lance M. Larocque.

Les deux citoyens comptent dans les prochaines semaines se faire voir et entendre sur le terrain dans le cadre de la campagne électorale. Les électeurs pourront se prononcer le 16 juin prochain.