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Coupures budgétaires: il n’est pas question de réduire les services au CLSC de Paspébiac

Publié le 21 février 2025 à 15:47, modifié le 21 février 2025 à 15:47

Par: Patrick Giguère

Aux prises avec des coupures de budget de près de 40 millions de dollars, le CISSS de la Gaspésie assure qu’il n’a pas l’intention de réduire les services offerts au CLSC de Paspébiac, comme c’est le cas du côté de Trois-Pistoles. C’est du moins la décision du PDG de l’organisation

Les dirigeants du Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la région veulent être clairs : l’organisme n’envisage pas de fermer la porte du CLSC de Paspébiac ou de réduire les services aux usagers. Un soulagement dans la population.

« On est content de l’entendre parce qu’on était un peu dans une zone grise , on ne sait pas trop où les coupures vont se diriger », se demande aujourd’hui Marylin Arsenault, directrice de la FADOQ Gaspésie-Les-Îles.

Cette dernière se réjouit que les soins et services psychosociaux resteront disponibles à la population 24 heures par jour.

Elle avoue qu’il y tout de même un sentiment d’insécurité chez certaines personnes âgées.

« On espère d’avoir toujours de la transparence de la part de notre CISSS pour connaitre où les coupures vont se diriger, parce qu’on sait que c’est des gros montants. (…) On le sens chez les aînés quand ils en entendent parler à la télé, ils écoutent beaucoup les nouvelles, on sait qu’ils sont préoccupés.»,

Par courriel, le CISSS de la Gaspésie a fait savoir qu’un plan d’équilibre budgétaire a été déposé à Santé Québec le 31 janvier. Le document contenait des mesures administratives permettant de résorber uniquement 10 millions de dollars sur les 43 du déficit projeté. Les obstacles auxquels font face les dirigeants ont été évoqués.

« Il n’est en effet pas dans notre intention de diminuer le nombre d’heures de services à l’urgence de Paspébiac», a assuré Cassandra Lévesque, adjointe au PDG et responsable des communications par intérim du CISSS de la Gaspésie.

Mais ultimement à qui reviendra la tâche de parvenir à un budget équilibré ?

« On ne peut pas priver un secteur de population de services de proximité. Si jamais Santé Québec adviendrait obliger des coupures massives en Gaspésie, c’est clair que Santé Québec nous retrouvera sur sa route et nous mobiliseront la population », mentionne le président du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec (SIIIEQ), Pier-Luc Bujold.

Le réseau de santé gaspésien assure que d’autres réunions sont prévues avec la société d’état pour discuter de la suite des choses.