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Coupes budgétaires : « on va se battre »

Publié le 20 juin 2025 à 15:36, modifié le 20 juin 2025 à 16:44

Par: Megan Maltais

Ça eu l’effet d’une bombe dans le système d’éducation. Québec a annoncé hier des coupes budgétaires importantes. Au KRTB, les centres de services scolaire devront retrancher plus de 11,3 millions de dollars dans leur budget.

« C’est une attaque. On va se battre », lance la président du Syndicat des enseignants du Grand-Portage, Natacha Blanchet.

C’est du jamais vu. Malgré leur familiarité avec les coupes budgétaires, jamais les établissements scolaires ont dû se serrer autant la ceinture. Pour le centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, ça représente 4,3 millions de dollars et pour Rivière-du-Loup—Kamouraska les coupes s’élèvent à plus de 7 millions.

« On a un gouvernement actuellement qui veut gérer le système d’éducation, le système de la santé aussi, du haut de son ministère, de ses ministères et là ce qui se vit clairement dans les milieux, je ne suis pas certaine qu’il en soit si avisé », ajoute Mme Blanchet.

Un moment mal choisi 

Avec l’année scolaire qui tire à sa fin et les budgets pour l’an prochain qui sont déjà complétés et adoptés, cette annonce tombe très mal. La planification doit être revue de a à z. « C’est utopique de penser que les élèves ne souffriront pas de la situation. C’est l’ensemble du système éducatif, tant le système public que privé », explique la directrice générale du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup, Karine Malenfant.

Le privé affecté

Pour le Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup, ça représente une augmentation de 480$ par élève. Selon Karine Malenfant, le système scolaire était déjà suffisamment fragilisé. « On avait déjà eu une première demande d’efforts budgétaires en cours d’année et là on nous arrive avec ça. C’est difficile d’aller couper sans venir toucher aux services aux élèves, parce que c’est ça aussi qu’on nous demande. On a l’impression que ça va se poursuivre dans les prochaines années, la situation n’est pas plus rose. »

Des ressources supplémentaires étaient nécessaire pour répondre aux besoins et avec des coupes aussi importantes, ça représente un véritable casse-tête. « Il y a de grands besoins et de grands besoins de ressources. Là, on ne peut pas faire autrement que de s’inquiéter sur ce qui va advenir de ces ressources-là », précise Natacha Blanchet.

Les centres de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs et de Rivière-du-Loup—Kamouraska n’étaient pas disponibles pour répondre à nos questions, mais assurent amorcer une analyse rigoureuse de la situation.