Coupe Vertdure 2016 : Les 3L se souviennent, cinq ans plus tard
Publié le 10 mai 2021 à 18:27, modifié le 10 mai 2021 à 18:27
Par: CIMTCHAU
Lors de la Fête des Mères il y a cinq ans, les 3L vivaient le plus grand moment de l’histoire de l’organisation. Le 8 mai 2016, les Louperivois célébraient leur première conquête de la coupe Vertdure. C’est dans un Centre Premier Tech plein à craquer que les 3L éliminaient les Éperviers en sept matchs dans une victoire de 5 à 2. On vous fait revivre en son et en images cette rencontre historique.
«Chacun des joueurs dans la chambre, on s’aime! C’est un sentiment impossible à décrire», racontait Sylvain Deschâtelets en 2016.
«C’est le plus moment de ma carrière, c’est incroyable. Ça n’a pas de sens, je suis sans mot», expliquait Marc-Oliver D’Amour en 2016 en larmes après la victoire.
«Quand ça fait dix ans que tu attends ce moment, on dirait que le moment est dur à croire. Chacun des petits moments, je prends des photos dans ma tête pour pouvoir m’en rappeler. Je vais m’en rappeler toute ma vie», soulignait Chad Lacasse en 2016.
«Ce soir ça n’avait aucun sens, on saurait cru au Centre Bell même qu’il y avait encore plus d’ambiance. Merci à nos partisans», avait expliqué à l’époque la coactionnaire des 3L, Cindy Simard.
«On avait un groupe spécial. Pas que j’ai douté un jour, mais je savais que quelque chose de spécial allait arriver avec ce groupe-là», commentait le vice-président hockey des 3L, Jean-François Béliveau.
Cinq ans après ce triomphe, les joueurs sont toujours très émotifs en se remémorant ce championnat.
«J’en ai vécu des hauts, des bas et des championnats dans ma carrière. Quand je revois des souvenirs de la conquête sur Facebook, j’en viens aux larmes et j’ai des frissons Ça va rester dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours», a ajouté Sylvain Deschâtelets, lors d’un entretien lundi. L’ex-capitaine des 3L avait amassé 34 points en 18 matchs lors des séries de 2016.
«J’ai eu la chance de gagner une coupe Jimmy-Ferrari dans le midget AAA et deux coupes du Président dans la LHJMQ, mais mon plus beau souvenir au hockey, c’est le match numéro 7 en finale à Rivière-du-Loup», a souligné Jean-Philippe Chabot ce matin, lui, qui disputait une première saison avec les 3L.
Pouvoir célébrer cette conquête avec les partisans reste un moment inoubliable pour plusieurs.
«Quand je suis à Rivière-du-Loup, ce n’était pas toujours facile ici. De gagner et pouvoir faire vivre ça aux partisans qui n’avaient jamais abandonné leur équipe, c’était quelque chose d’assez spécial», a mentionné Maxime Villemaire, qui jouait aussi une première saison avec les 3L l’année de la conquête de la coupe Vertdure.
Lors du match ultime, la présence de Chad Lacasse durant l’échauffement a mis le feu dans le Centre Premier Tech, alors qu’il était à l’écart du jeu depuis plusieurs mois blessé au genou.
«Il y avait toute une ambiance qui régnait durant l’échauffement. Je me souviens d’avoir marqué deux buts contre Guillaume Decelles et je n’étais pas trop sûr. La foule criait quand on marquait des buts dans l’échauffement», se souvient Chad Lacasse.
Tout juste avant de sauter sur la glace, un discours dans la chambre venant de l’homme fort Ryan Murphy, qui s’est entre autres ouverts sur son passé difficile, a donné des ailes aux Louperivois.
«Je me rappelle encore du discours de Murphy. C’était tout un message. Est-ce que c’est lui qui nous a fait gagner? C’est en grande partie grâce à lui», a ajouté, Maxime Villemaire.
L’entraîneur-chef de l’époque se remémore les forts liens qui unissaient les joueurs et le personnel.
«J’ai toujours été un entraîneur qui avait confiance en ses vétérans. C’était spécial avec les 3L, on était proche. Je me gardais une petite distance pareil en étant l’entraîneur-chef, mais moi je suis quelqu’un de proche de mes joueurs», a expliqué Alain Gardner.
Ce championnat de 2016 a créé un fort sentiment d’appartenance des joueurs à l’organisation louperivoise comme c’est le cas pour Maxime Villemaire.
«Le sentiment que j’avais vécu à Rivière-du-Loup en 2016, on dirait que je voulais le revivre. C’est pour cela que je disais tout le temps que c’était peut-être ma dernière saison à plusieurs reprises, parce que je voulais rester accroché à ce que j’avais vécu. C’est pour ça que je revenais tout le temps», a commenté Maxime Villemaire notamment sur les plusieurs fois qu’il annonçait sa retraite pour finalement revenir jouer avec les 3L.
«Il n’y pas de joueurs qui viennent de l’extérieur qui sont venus jouer à Rivière-du-Loup de reculer depuis la conquête en 2016. Au point de vue de la Ligue et des joueurs partout dans le monde, le championnat et les partisans nous avaient donné une réputation enviable», a conclu Jean-François Béliveau, qui admet que le recrutement pour amener des joueurs à Rivière-du-Loup se fait plus facilement.
Des moments gravés à jamais que les 3L aimeraient refaire vivre à leurs partisans.