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Contrat d’Hydro-Québec au Massachusetts : bonne nouvelle pour l’éolien au Québec

Publié le 30 janvier 2018 à 12:32, modifié le 30 janvier 2018 à 12:35

Par: CIMTCHAU

Hydro-Québec a obtenu le contrat le plus prolifique de son histoire la semaine dernière avec le Massachusetts. Pendant 20 ans, la société d’État devra exporter plus de 9 térawattheures d’hydroélectricité ce qui diminue le surplus énergétique.

L’éolien pourrait revenir plus rapidement que prévu sur le marché québécois selon le directeur de l’usine LM Wind Power à Gaspé.

«En fait, à partir de 2020, les surplus vont s’écouler. Plus rapidement les surplus diminuent, plus rapidement on va revoir l’éolien et de nouveaux appels d’offres revenir au Québec», dit Alexandre Boulay.

La filière éolienne au Québec a des raisons de croire qu’elle peut être très compétitive.

«On le sait déjà au Québec avec des projets communautaires dont le prix se compare à ce que ça coûte à Hydro-Québec  pour développer la Romaine et on a eu des prix récents pour ce qui est du Canada: en Alberta à 3,7 cents du kilowattheure. Donc, ce n’est plus une question de coût», explique Frédéric Côté, directeur du TechnoCentre éolien.

«Si on regarde le dernier appel d’offres au Québec était à 6,3 cents. Déjà, 2 ans plus tard, en Alberta, on est à 3,9 cents. Donc on a des raisons de croire que la journée où de nouveaux appels d’offre vont arriver au Québec, l’éolien va être au rendez-vous», ajoute le directeur de LM Wind Power à Gaspé.

Selon lui, l’énergie éolienne peut également se démarquer par la vitesse à laquelle un réseau peut être mis en marche.

« Entre environ 2 ans et demi, on peut avoir un parc éolien de 100-200-300 mégawatts qui est en opération. Alors qu’une centrale hydroélectrique, c’est beaucoup plus long », dit-il.

Avec le contrat qu’il vient de se voir attribuer, Hydro-Québec écoulera plus de 9 térawattheures de son surplus énergétique. LM Wind Power ainsi que l’ensemble de l’industrie éolienne québécoise seront très attentifs aux prochains appels d’offres des deux côtés de la frontière.