Une centaine d’élèves de cinquième secondaire ont été exposés aux dangers liés à l’alcool au volant. Au Centre culturel Berger, policiers, paramédics et juristes se sont succédé sur scène. Leur objectif? Faire réfléchir avant que l’irréparable ne se produise.

La conférence a débuté par un quiz interactif auquel les jeunes participaient directement sur leur téléphone cellulaire.

Dave Ouellet, sergent et coordonnateur local en police communautaire à la Sûreté du Québec :
« On voyait les jeunes tout à l’heure avec les cellulaires, répondre à des questions pointues, mais on essaie de trouver des façons de rendre ça le plus interactif possible et puis de garder l’attention des jeunes. »

Après ce quiz, Nicolas Bélanger est venu partager son histoire. Victime d’un accident causé par un conducteur en état d’ébriété, sa vie a basculé en une fraction de seconde.

Nicolas Bélanger, conférencier :
« C’est arrivé quand j’avais 22 ans. Je conduisais ma voiture et je revenais du restaurant. J’étais à jeun, et puis y a quelqu’un qui s’est endormi au volant. Un face-à-face à 90 km/h. »

Après plusieurs jours dans le coma et un processus de réadaptation d’un an, les experts ne croyaient pas qu’il pourrait retourner à l’école. Pourtant, le jeune homme a réussi à se relever.

Nicolas Bélanger :
« L’autre aspect par rapport à les inspirer, être résilient face à l’adversité. Je pense que c’est quelque chose d’important aussi, et je trouve que ça leur permet de sortir avec un message positif outre qu’être sensibilisés. »

Une élève qui a participé à la conférence a été marquée par son témoignage.

« On passe par des périodes difficiles, et puis bien lui, c’est pas mal toute une épreuve, et puis il s’est relevé. Il a appris des nouvelles choses, des nouvelles langues. »

Un autre élève a aussi été touché par son histoire.

« Il a réussi à voyager partout, il a même réussi à pardonner lui qui a causé l’accident, je trouve ça vraiment le fun. »

Alors que les bals de fin d’année approchent, Nicolas espère que sa voix résonnera au bon moment.

Nicolas Bélanger :
« Ça t’es-tu déjà passé par la tête que peut-être que la personne qui conduisait l’auto, si elle avait eu une conférence comme celle-là, peut-être que ça ne serait pas arrivé? Peut-être. Mais écoute, si ça ne m’était pas arrivé, je n’aurais pas ce privilège aujourd’hui… j’ai trop tourné ça en quelque chose de positif. »