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Contenants consignés : de nouvelles mesures encore méconnues

Publié le 20 mai 2025 à 16:48, modifié le 20 mai 2025 à 16:49

Par: Félix Côté

De plus en plus de contenants peuvent être consignés. Certaines municipalités gaspésiennes voient apparaître de nouvelles installations pour permettre aux citoyens de rapporter ces contenants.

C’est bien connu qu’on paie une consigne pour les bouteilles et les canettes, et qu’il est possible de se faire rembourser le montant en les rapportant ensuite. Mais ce ne sont pas tous les consommateurs qui ont remarqué que de nouveaux contenants sont chargés de la même façon.

Depuis le mois de mars, tous les contenants de boisson en verre entre 500 ml et 2 Litres comme ces exemples ont une consigne entre 10 et 25 centimes. Même chose pour les contenants en aluminium et les bouteilles en plastique de 100 ml à 2 litres.

« Je vais essayer de me renseigner davantage », juge cette dame

« Non, je n’étais pas au courant. J’avais vu qu’il y avait le bloc, mais je me demandais à quoi il servait »

-Allez-vous plus regarder vos factures?

« Peut-être », se questionne cette consommatrice

« Je trouve que c’est une bonne invention. Pourquoi ne pas recycler ? », ajoute une autre.

À noter que les pintes de lait et les cartons de jus seront aussi à partir de 2027. Certains détaillants comme le Métro de Carleton-sur-Mer ont vu récemment un nouveau bâtiment de Consigne Action s’installer dans le stationnement. C’est à ce moment que les nouvelles installations prendront tout leur sens.

« En 2027, les pintes de lait vont entrer en vigueur, c’est le multicouche. Donc j’imagine que les odeurs vont venir dérangeantes. Il y a aussi le verre, côté sécurité, ce n’est pas ce qu’on souhaite », explique le propriétaire du Métro, marché Viens, Steeve Allard.

Plusieurs consommateurs continuent d’envoyer leur contenant au recyclage. la directrice générale de la régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles affirme qu’elle ne peut pas récupérer la consigne.

« C’est un manque à gagner principalement pour éco-entreprise Québec qui doit assumer l’ensemble des coûts de gestion des matières recyclables. Pour eux, cette consigne n’est pas monnayée », explique la directrice générale de la Régie Intermunicipale de Traitement des Matières Résiduelles de la Gaspésie, Nathalie Drapeau.

Nathalie Drapeau comprend encore mal cette décision, elle croit également que les nouvelles installations de Consigne Action sont un dédoublement de tâches que les centres de tri font déjà.

« Quelque part, la canette va se retrouver au même endroit. Il ne faut pas se lever. C’est pour ça que je crois qu’il y a des choses sur lesquelles on doit continuer à réfléchir parce que visiblement au final c’est le citoyen qui va assumer les factures », poursuit Mme Drapeau.

On ne connaît pas encore quand ouvriront des nouveaux bâtiments destinés expressément à cet effet.