L’un des problèmes pour attirer des travailleurs à l’Islet est le manque de logement adéquat. La Fonderie Poitras a pris les grands moyens afin de corriger la situation. Des logements sont en construction sur un terrain adjacent à la fonderie. « Un encadrement que l’on va faire très joli, qui va être intéressant pour le village puisque ça va être une valeur augmenter. Ça va être des logements de qualité pour des travailleurs qui sont ici pour une durée de 2 à 3 ans » explique de président, directeur général Claude Massé.

Le taux de chômage en dessous de 5% nuit grandement à cette entreprise, qui œuvre dans le secteur de l’automobile. Selon M. Massé, « Localement c’est très difficile de recruter alors on est allé voir dans les marché internationaux qu’est-ce qu’il y avait de disponible comme main-d’œuvre. »

14 travailleurs philippins du domaine industriel arriveront dans la région en août et habiteront les nouveaux logements.   Un des obstacles : la barrière de la langue. Des cours d’anglais sont actuellement offerts aux travailleurs de l’usine afin de faciliter leur intégration.

« Déjà ça va être un complément pour nos travailleurs à nous puisque c’est un plus de parler anglais dans notre monde. Les gens aux Philippines sont également en train d’apprendre le français. Il y aura donc un mixte entre français et anglais » ajoute le président.

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais,  espère que « ces personnes-là vont demeurer, que des enfants vont les accompagner et vont remplir les écoles. Il y a vraiment une ouverture, mon collègue peut en témoigner, il y a une ouverture, nous ce qu’on peut faire c’est faciliter les choses et c’est vraiment notre intention. »