Conseil municipal de Rivière-du-Loup : des citoyens dénoncent le manque de stationnement à l’église Saint-Patrice
Publié le 25 février 2025 à 11:35, modifié le 25 février 2025 à 12:00
Par: Ariane Boyer
Hier soir, au conseil de ville de Rivière-du-Loup, des citoyens ont pris la parole pour dénoncer le manque de places de stationnement à l’église Saint-Patrice. Plusieurs aînés disent ne jamais réussir à se stationner lors des services religieux et réclament que la Ville applique son propre règlement.
« Il y a un règlement et puis c’est l’article 47–1 que de 15h30 à 18h le samedi et le dimanche de 10h à 12h30, c’est supposé être réservé pour le service religieux », a rappelé un citoyen présent à la séance.
Le maire Mario Bastille assure être au courant du problème, mais mentionne un manque de personnel pour assurer l’application des règles.
« C’est sûr qu’on a des enjeux le week-end, je ne vous conterai pas de menteries. On a un employé qui fait généralement du lundi au vendredi », explique-t-il.
Tensions entre citoyens et employés municipaux
Le maire a également tenu à rappeler l’importance du respect envers les employés municipaux, alors que certains auraient vécu des échanges plus corsés avec des citoyens lors de leur passage à l’hôtel de ville.
« Donc ce qu’on demande, c’est d’être courtois. Je pense que les employés municipaux font tout leur possible pour bien répondre aux citoyens de façon respectueuse », souligne Mario Bastille.
Rivière-du-Loup demande une prime d’urgence à Québec
Après la tempête du 17 au 18 février, la Ville demande au gouvernement du Québec de couvrir les salaires des employés municipaux mobilisés pour gérer le centre d’hébergement d’urgence mis en place à l’école secondaire de Rivière-du-Loup.
« C’était tous des gens de l’extérieur, il y avait même des personnes anglophones. Alors nos équipes se sont occupées d’eux et on a fait le nécessaire pour qu’ils soient confortables. Mais en même temps, on ne peut pas dire : « prenez les classes dans les écoles » et après nous autres on sacre notre camp et organisez-vous », affirme le maire.
Poursuite de 5 millions de dollars contre le CISSS
Dans le dossier Medway, les promoteurs du projet Place Témis poursuivent le CISSS du Bas-Saint-Laurent pour plus de 5 millions de dollars. Ils accusent le CISSS, la Ville et le Groupe Medway d’avoir fravorisé l’attribution du contrat pour la relocalisation du CLSC.
Questionné sur le sujet, le maire est resté prudent.
«Je ne peux pas faire de commentaires… », a-t-il conclu.