255 pièces d’artisanat étaient exposées vendredi au Centre des congrès de Carleton-sur-Mer. Ces œuvres ont été confectionnées à la main par des femmes d’un peu partout en Gaspésie.

« C’est une manière de montrer à la population toutes les œuvres d’or qui sont faites dans chaque cercle de fermière. C’est une visibilité, c’est le patrimoine, il faut que ça continue. Ça incite des femmes à venir s’inscrire pour apprendre à faire des choses. » – Réjeanne Gauveau, présidente du cercle de Carleton-sur-Mer

De plus en plus de jeunes s’inscrivent dans les cercles des fermières. Selon la responsable des formations, la relève artisanale est en bonne santé.

« La relève de ces temps-ci c’est surprenant. Les nouvelles qui arrivent sont hyper intéressées pour découvrir de nouvelles techniques. D’ailleurs elle nous apporte des idées. Elle nous apporte des suggestions. » – Peggy Potvin, responsable des formations en Gaspésie

L’artisanat est reconnu comme une activité familiale qui se transmet de générations en générations. Mme Potvin estime que cet art revient à la mode depuis quelques années.

« Elles viennent avec leur mère. On voit des bébés aussi. Oui c’est vrai que ça revient à la mode. On dirait que les jeunes veulent apprendre ce que les plus âgés savaient, mais à la moderne. » – Peggy Potvin, responsable des formations en Gaspésie

Faisant partie de cette relève, Anne Audette raconte que cette passion a débuté lors d’une exposition à laquelle elle avait assistée pendant sa première année du primaire.

« À tour de rôle, on nous a fait essayer un métier à tisser. Puis, déjà en première année, moi, je suis embarqué là-dessus et je ne voulais plus débarquer. Ça m’est toujours resté dans la tête, donc quand j’ai eu 25 ans, j’ai testé d’embarquer dans les fermières. » – Anne Audette, membre depuis ses 25 ans

La présidente de la Fédération des fermières de la Gaspésie rappelle que cet organisme est ouvert à toutes les femmes et que leur mission est avant tout d’aider leur communauté.

« Tout le monde peut faire partie des fermières. Si vous avez plus de 14 ans. C’est une association féminine, mais l’artisanat est notre point d’entrée, si on veut. Par contre, on a une mission sérieuse. On s’occupe beaucoup du développement de la femme et de la famille. On fait d’on fait des levées de fond pour différents organismes caritatifs. » – Louise Bourque, présidente de la fédération de la Gaspésie

L’année prochaine, les cercles de fermières du Québec fêteront leur 110 ans d’existence.