Congé de TPS : une mesure bien intentionnée, mais risquée pour les entreprises locales
Publié le 22 novembre 2024 à 17:02, modifié le 22 novembre 2024 à 17:02
Par: Communique de presse

La Chambre de commerce de Charlevoix prend acte de l’annonce récente du ministère des Finances du Canada, qui a décidé de supprimer temporairement la taxe sur les produits et services (TPS) pour les produits alimentaires et essentiels, pendant deux mois, à compter du 14 décembre 2024. Cette mesure vise à alléger le fardeau financier des Canadiens à l’approche des Fêtes, une période où les dépenses sont particulièrement élevées.
Si l’intention de cette initiative est louable, elle soulève néanmoins des préoccupations importantes pour les entreprises de la région. La suppression de la TPS, bien qu’en apparence bénéfique pour les consommateurs, impose un fardeau logistique considérable aux détaillants, qui devront modifier leurs systèmes de caisse, ajuster leurs communications et expliquer à leurs clients les subtilités de cette exonération temporaire.
Ce déploiement précipité risque de créer de la confusion et de se traduire par des pertes de revenus pour certains commerces. « S’il est louable que le gouvernement veuille alléger le quotidien des citoyens, il doit s’assurer que cette mesure ne devienne pas un casse-tête administratif pour les commerçants, déjà en difficulté dans un contexte économique fragile », a déclaré le président de la Chambre de commerce de Charlevoix, Francis Fortin.
La Chambre de commerce de Charlevoix exhorte donc les autorités à fournir un soutien clair et immédiat aux entreprises, notamment en simplifiant les démarches fiscales et en offrant des ressources accessibles pour faciliter la transition. Sans un accompagnement adéquat, cette bonne intention pourrait se transformer en un fardeau supplémentaire pour ceux qui, jour après jour, soutiennent l’économie locale.
Photo : Montage du Journal de Montréal