Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Condamné à payer 10 528$ pour avoir tiré sur un chien de sang

Publié le 14 juillet 2022 à 12:39, modifié le 14 juillet 2022 à 17:05

Par: Allyson Dubé

Le 21 octobre 2019, un chien de sang avait été atteint par balle à Saint-Marc-du-lac-long au  Témiscouata.

Le chien et son conducteur Patrick Alexandre tentaient à ce moment de retrouver un gros gibier. L’animal, qui n’était pas en laisse, est parti devant.  Le jugement rapporte que l’homme a d’abord entendu un véhicule tout-terrain s’immobiliser quelque temps avant d’entendre des coups de feu. Jessy avait jappé tout l’après-midi et soudainement, la bête avait cessé d’aboyer. Lorsqu’il a enfin pu rejoindre Jessy, c’est là qu’il a constaté qu’elle avait été atteinte de deux balles.

Le chasseur a expliqué à la juge avoir vu un chien qu’il croyait errant autour d’un orignal avant de tirer. Le Tribunal a conclut que le chasseur en question aurait dû savoir que Jessy était un chien de sang  et qu’il a commis une faute, car il ne s’est pas assuré que sa balle atteindrait uniquement le gibier.

Patrick Alexandre souhaitait recevoir une compensation pour les frais de vétérinaire entre autres, parce que son chien Jessy avait dû être opéré d’urgence à Québec pour traiter une blessure à la patte droite qui saignait abondamment. Il avait donc dû prendre une semaine de congé pour veiller sur sa chienne. Ensuite, de nombreuses visites de suivi à l’hôpital vétérinaire avaient été nécessaires.

Patrick Alexandre est bien content du dénouement puisqu’il a pratiquement reçu la totalité de sa demande initiale de 15 000$. Lors des recherches, puisque Jessy n’était pas en laisse, il a finalement reçu 10 528$.

Il demeure rempli de questionnement auquel il n’aura probablement jamais les réponses. Patrick Alexandre expliquait que les dernières années ont été difficiles émotionnellement.

Il a récemment quitté l’Association des chiens de sang du Québec puisqu’il considère qu’une association doit aider ses membres, chose qui n’a pas été faite selon lui, tout au long de cette affaire.

Le président de l’Association des chiens de sang du Québec, Simon Lemay, se dit content du dénouement de cette histoire et croit qu’il est dans les droits de Patrick Alexandre de quitter cet organisme, qui vise à former des conducteurs entre autres.

Il reste tout de même conducteur de maintenant 3 chiens de sang et offre toujours ses services dans la région. Il considère qu’il aurait pu demander beaucoup plus pour cette affaire, mais étant seul dans le dossier, l’énergie lui manquait.