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Compressions dans les cégeps: Éviter à tout prix les impacts sur les étudiants

Publié le 15 mai 2025 à 17:43, modifié le 15 mai 2025 à 17:43

Par: Jasmin Guillemette

Dès la prochaine année, les Cégeps devront jongler avec des compressions budgétaires de 151 millions de dollars imposées par le gouvernement québécois. Des restrictions pour une seule année à l’échelle provinciale. Les établissements de La Pocatière et Rivière-du-Loup voient un recul important dans l’éducation collégiale.

 

 

C’est un autre coup dur pour les Cégeps. Après des restrictions dans les budgets d’investissements des infrastructures ainsi que le gel d’embauche, les établissements de Rivière-du-Loup et La Pocatière doivent encore se resserrer la ceinture.

« On vient directement amputer la capacité des cégeps à jouer lors de leur mission. Une mission auprès de la communauté, auprès des entreprises, mission auprès des étudiants », réagit la directrice générale du Cégep de Rivière-du-Loup, Isabelle Cloutier.

Le Cégep de Rivière-du-Loup a déjà envisagé de ne pas remplacer des départs volontaires et de ne pas augmenter les heures des différents services offerts, ce qui pourrait engendrer des délais dans les demandes et une surcharge de travail pour les employés. À La Pocatière, on analyse encore ce qui devra être réduit et coupé. « J’en perds mes cheveux. Alors où est-ce qu’on coupe? La dernière place, c’est l’étudiant », explique celui à la tête du Cégep de La Pocatière, Steve Gignac.

Les deux établissements devront faire avec un manque à gagner de plus ou moins un million de dollars. Les deux directions générales s’entendent pour dire que la priorité, c’est de conserver les services aux étudiants. « On est en 2025, et si on est entrain de se dire au Québec en 2025, on ne peut pas offrir des services de qualité à nos jeunes, où est-ce qu’on s’en va? », déplore Mme Cloutier.

Du côté des étudiants, c’est ce qu’on souhaite. Qu’aucun d’entre eux n’écope en cas de coupure dans les services offerts.« Si le psychologue qui n’a plus de poste au cégep, l’année prochaine, ce sont peut-être des dizaines d’étudiants qui ne finiront pas leurs études », se questionne Gustave Lapointe-Gamache, secrétaire-trésorier par intérim de l’Association des étudiants du Cégep de La Pocatière.

Les directions générales se questionnent sur ce qui attend les cégeps dans les prochaines années. Elles souhaitent aussi une meilleure prévisibilité des compressions du gouvernement.