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Comment prévoir l’imprévisible

Publié le 13 août 2020 à 16:30, modifié le 13 août 2020 à 18:39

Par: CIMTCHAU

Après un été record en tourisme dans Charlevoix, voilà que les entreprises se préparent à l’arrivée de l’automne. Avec la PCU qui prendra fin et les emplois saisonniers qui diminueront peu à peu, Mouvement action chômage de Charlevoix veut prévoir la suite.

La récente annonce du gel du taux de chômage à 13,1% ce mois-ci, se veut plutôt rassurante. L’aide d’urgence gouvernementale prendra fin dans quelques semaines.

Julie Brassard, directrice de Mouvement Action Chômage de Charlevoix dit: « C’est pour ça que le gouvernement, avec toutes les recommandations qu’on a faites, a bien compris qu’il fallait qu’il y ait quelque chose pour faire en sorte que les gens puissent se qualifier à l’assurance-emploi avec moins d’heures.»

 

Les établissements hôteliers font face à l’inconnu, puisque la clientèle habituelle n’est pas au rendez-vous. Plusieurs seront directement touchés si le Casino de Charlevoix maintient son horaire actuel et ses mesures strictes.

Christiane Lambert, directrice de l’Hôtel Le Petit Manoir du Casino, explique: « Cette année si le Casino ne peut pas proposer sa même offre de service, ça va certainement nous nuire. Je ne m’attends pas à un automne comme d’habitude. Déjà, les automnes on les sait durs, là ça va être plus dur. Parce qu’on ne peut pas, on n’a pas autant de corporatifs non plus qu’on avait, ce n’est pas ça qui va nous sauver. »

Il faudra donc s’adapter rapidement à la demande et offrir des forfaits aux saveurs québécoises.

Jean-Jacques Etcheberrigaray, directeur du Fairmont Le Manoir Richelieu, dit: « Si la tendance se maintient, et que les frontières restent fermées, |…| on pense bien que les Québécois vont venir profiter du merveilleux hiver que nous avons ici, dans Charlevoix.|…| Ce sera peut-être l’occasion d’avoir des forfaits tout inclus non dans le sud, mais des forfaits tout inclus dans le Nord. »

Des travailleurs autonomes ou des personnes immunodéficientes pourraient ne pas pouvoir se qualifier à l’assurance-emploi. Le MACC craint que des personnes soient forcées de s’inscrire à l’aide sociale.

« Présentement, il n’y a aucune mesure d’annoncée en ce sens-là. Il n’y a rien qui nous indique qu’il va y avoir d’autres mesures que le gel peut-être du nombre d’heures à 420 heures. Ça voudra dire peut-être de se retrouver sur l’aide sociale. », émet Julie Brassard.

Le MACC espère la prolongation du gel du taux de chômage, jusqu’à l’hiver. Un sondage est prévu, pour connaître l’impact sur les familles et sur leurs membres.