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Collectivités ZéN Gaspésie : un futur régional imaginé par les citoyens

Publié le 10 avril 2025 à 15:07, modifié le 10 avril 2025 à 15:07

Par: Louis-Philippe Morin

Tous les Gaspésiens sont invités, ces jours-ci, à participer à des ateliers pour imaginer à quoi ressemblera la région en 2050. Des rencontres qui pourraient influencer les décisions à prendre au cours des prochaines années.

Ce n’est un secret pour personne… et surtout pas pour les locaux : la Gaspésie c’est beau, c’est accueillant, c’est vert… Mais comment sera la région en 2050? Afin d’y réfléchir, Collectivités zéro émissions nettes et le CIRADD organisent des ateliers-citoyens pour proposer des pistes à étudier.

« Là, on sait aujourd’hui comment on vit… On sait comment on aimerait vivre, en Gaspésie, en 2050… Après, on va définir dans un horizon de deux ans, un plan d’action pour, justement, établir comment on va pouvoir amener ses changements en Gaspésie. », avoue Charlotte Ribotta, agente d’animation aux Collectivités zéro émissions nettes, associée au CIRADD.

Depuis février, plus de 200 personnes ont participé à ces rencontres qui s’organisent partout sur le territoire. On y discute collectivement de changements climatiques, vieillissement de la population, santé, économie, énergie… territoire. On recueille chaque commentaire jusqu’au début juin.

« Oui, en effet… Je pense qu’on a un bon exemple ici, d’un exercice où on voit que ce sont des problèmes qui sont intensifiés dans le fond. Donc, on n’a pas le choix d’y réfléchir rapidement. », raconte cette participante.

« Pour moi, on est dans une période de transition, et c’est nécessaire de penser à un futur alternatif. On doit travailler ensemble pour essayer de l’atteindre. Pour moi, c’est un petit pas qu’on peut faire dans cette démarche-là. », ajoute celle-ci.

Au bout de l’exercice, un document sera ensuite rédigé afin de faire ressortir les principales trames. Le travail se poursuivra avec des ateliers qui regrouperont des experts, des scientifiques qui réfléchiront à imaginer des solutions aux différentes inquiétudes relevées précédemment… non sans avoir fait le tour de tous les groupes.

« On a rejoint des centres de femmes. On a travaillé aussi avec la direction de la Santé publique pour faire des ateliers… Hier, j’ai animé un atelier chez Centrelles, exactement. On essaie aussi d’aller voir les étudiants, les élèves. On veut vraiment… C’est vraiment ouvert à tous. », explique l’animatrice de cet atelier.

La dernière étape sera la rédaction d’un plan d’action qui servira aux différents organismes communautaires, citoyens ou politiques pour la suite des choses. Un document d’orientation qui pourra guider les décisions à prendre.

« On espère que ça va se réaliser. Il faut du changement. On a besoin de s’adapter aux changements climatiques, surtout dans nos régions côtières. On a besoin, aussi, d’aller vers la transition sociale et psychologique dans nos régions. Oui… Ça va mener à quelque chose. », souhaite madame Ribotta.

Voyons voir si, dans 25 ans, les décisions prises aujourd’hui parviendront à garder intact le décor qui nous sert de pays.