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Collaboration entre universités au campus de Shippagan

Publié le 22 janvier 2019 à 16:39, modifié le 23 janvier 2019 à 14:13

Par: CIMTCHAU

La collaboration entre l’Université de Moncton, campus Shippagan et l’Université des sciences et de la technologie d’Alger dure depuis maintenant plusieurs années. Cette alliance a mené à nombre d’échanges étudiants et à un partage des ressources entre les deux universités.

Ryan Leblanc, étudiant à la maîtrise en génie électrique à l’Université de Moncton, explique qu’il accueille favorablement la collaboration :

« Ça fait du bien d’avoir comme un peu de diversité dans la communauté de travail, si tu veux. Ça fait différentes perspectives. »

Même son de cloche chez Vincent Dugas un étudiant au baccalauréat en gestion de l’information :

« C’est toujours intéressant de voir la perspective d’un autre style de recherche parce qu’ici on est plus dans le style canadien, donc quand ils arrivent carrément d’un autre continent, c’est quand même… ça aide beaucoup. »

Les étudiantes en échange estiment aussi bénéficier de leur séjour à Shippagan, comme le dit Zhor Benhafid, une étudiante au doctorat en génie électrique et informatique :

« Je suis en train de faire mon PhD en Algérie, je suis venue pour avoir de la supervision avec M. Selouani, il m’aide à percer dans ma recherche et il y a des ressources ici qu’il y a pas chez nous au labo, je suis là pour ça. »

Certains sujets de recherche vont avoir des impacts concrets sur les citoyens des deux pays. Par exemple, Mounira Chaiani, étudiante au doctorat en génie électrique et informatique, travaille à développer un système qui présentera une évaluation objective des pathologies vocales. Elle prévoit que cet outil pourra être utilisé par les orthophonistes pour aider les patients atteins de problèmes d’élocution. Le vice-recteur du campus Shippagan, Sid Ahmed Selouani, rend compte des conséquences positives d’un tel projet :

« Ces jeunes chercheurs vont nous aider ici au Canada et également en Algérie à orienter les applications vers par exemple les patients qui sont des deux côtés de l’Atlantique. Nous avons ici au Nouveau-Brunswick des patients qui ont des problèmes au niveau de l’élocution, au niveau du langage au niveau de la parole, et ces systèmes-là sont internationaux, ils peuvent servir des deux côtés. »

Le vice-recteur nous promet que d’autres projets de collaboration vont voir le jour et en souligne toute l’importance : :

« L’université c’est un peu sa mission, et c’est un peu son rôle aussi de faire des liens dans le monde entier. Vous savez l’université est apolitique, c’est là où on a la diversité culturelle, c’est là où les jeunes échangent les idées, nouent des amitiés, nouent des collaborations, donc c’est très important pour un universitaire d’avoir une ouverture vers l’autre. »