Présenté sur les ondes d’AMI-télé depuis mercredi soir, ce projet, décliné en 10 épisodes de 30 minutes, porte à l’écran la réalité des femmes neurodivergentes. Accompagnée dans cette aventure par Naadei Lyonnais, celle qui fut récemment diagnostiquée d’un trouble du spectre de l’autisme va à la rencontre de spécialistes afin d’être éclairée sur le sujet, mais s’offre aussi de touchants tête-à-tête, avec des consœurs de tout horizon, pour mieux comprendre leur réalité et accepter, plus facilement, leur différence. Une approche humaine, audacieuse et instructive; teintée de bienveillance et d’humour.

« Quand on parle de santé mentale, évidemment, on parle de la vraie vie; des impacts sur la vraie vie. Donc, c’est divisé de façon à ce que ce soit le plus accessible possible. On parle de diagnostic, l’amitié, le travail, la parentalité, les relations de couple; de tout ce qui peut réellement venir affecter la vie de ces femmes-là. J’ai trouvé des outils. J’ai trouvé de nouveaux amis aussi. C’est sûr que ça, ça vraiment fait du bien. J’ai eu beaucoup de réponses aussi en lien avec des questionnement que j’avais » explique la coanimatrice qui, parallèlement à ce projet, présente actuellement son nouveau spectacle dans plusieurs villes du Québec.

Après avoir fait la route aux côtés de sa collègue Anne-Sarah Charbonneau pour le spectacle « Fleurir », voilà qu’elle est de retour sur les planches. Pour ce tour de piste en solitaire, l’artiste, diplômée de l’École nationale de l’humour et nommée au Gala Les Olivier en 2021, partage avec le public son vécu et ses réflexions. Engagée et assumée, elle ose, dans ce nouvel effort comique, aborder avec facilité des sujets délicats.

« Présentement, je suis en rodage pour un spectacle solo. Je pars en tournée dans le fond. Ça s’appelle Cocologie. C’est un spectacle d’humour, donc c’est vraiment un projet qui est léger et qui est humoristique, mais là c’est un projet solo puis je m’en vais faire de la scène et je vais être au Nouveau-Brunswick. Les dates sont toutes sur mon site Web, le www.cocobelliveau.com » précise, pour conclure, celle que l’on a pu voir au cinéma dans « Arsenault et fils ».