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Classes alternatives : continuer d’aider les élèves avec des difficultés

Publié le 6 novembre 2023 à 16:25, modifié le 7 novembre 2023 à 13:19

Par: Mylene Thomas

Les classes alternatives du nord-ouest du Nouveau-Brunswick poursuivent leur mission, même si le gouvernement a décidé d’arrêter de les financer. Elles font une réelle différence pour les élèves en difficulté.

Malika Soucy est étudiante au Vitrail d’Edmundston. Diagnostiquée avec des troubles d’anxiété et de confiance en soi, elle avait de la difficulté à suivre ses cours dans le système scolaire traditionnel.  « C’est moins dur sur le mental de juste venir ici deux jours par semaine à la place de 5 jours, ça m’aide à me concentrer. Il y a moins de personnes, puis le monde est vraiment proche »

Elle considère cette classe alternative comme sa deuxième chance.  «Je suis vraiment contente de mon choix, c’est le meilleur choix que j’ai pu faire.  Je vais pouvoir avancer dans la vie, puis réussir »

Les 24 élèves du programme peuvent apprendre et travailler à leur rythme. « On ne veut pas être dans un carcan , se dire que tu dois apprendre de tel mois à tel mois.  Ici, il n’y a pas de cloche, il n’y a pas de semestre, il n’y a pas d’année scolaire  »  explique France Godin, enseignante au Vitrail. « Ils sont vraiment là pour nous autres.  Ils font du « un à un » pour être sûrs que tu avances bien » déclare Malika Soucy.

Le DSFNO veut maintenir ses classes alternatives sans le financement du gouvernement provincial, ce qui représente un manque à gagner d’environ 225 000 dollars.  « Moi ce qui me console, c’est que notre directeur général, Luc Caron, nous a confirmé qu’il n’avait aucunement l’intention de fermer les classes et qu’ils vont trouver les moyens pour s’occuper de ça » ajoute France Godin.

Le Vitrail d’Edmundston, qui existe depuis 2005, a permis à 195 finissants de trouver leur voie.  «Des anciens élèves qui sont maintenant gérants d’entreprise, on a des travailleurs sociaux, des soudeurs, mêmes des enseignantes.  Ça fait que c’est ça le succès, ce sont des jeunes qui sont capables, mais que le système traditionnel ne leur permettait pas» conclut France Godin.

Ces 24 élèves sont encore en cours d’année, mais ils ont tous le même objectif : obtenir leurs diplômes d’études secondaires avec le programme.