Citrouille après l’Halloween : un fermier en collecte pour ses cochons
Publié le 6 novembre 2023 à 11:37, modifié le 7 novembre 2023 à 13:07
Par: CIMTCHAU
Pendant le mois d’octobre, les gens se ruent dans les fermes ou les magasins pour acheter une citrouille. Après le sculptage… la décoration ne sert plus à grand-chose. La citrouille utilisée se retrouve, plus souvent qu’autrement, à la poubelle… mais pas toujours.
« Après l’Halloween, j’essaie de les garder pour les animaux dans le bois. On reste tout près de la mer. Alors je les garoche juste dans le bois et les animaux peuvent se nourrir pendant le temps qu’il n’y a pas de nourriture pour les animaux » dit une citoyenne.
« Toutefois ils ont les poules dans le garage » précise une femme.
« Je les donne à mes poules » raconte une enfant.
Et toi?
« Je les donne à mes poules » dit un jeune.
« Je fais des conserves. Des genres de purée. Puis, je fais des potages. C’est comme des soupes. Oui, c’est très bon » décrit une résidente.
« Chaque année, on en récolte une dans notre jardin et on fait de la confiture. La bonne confiture à la citrouille, c’est très bon. Avec un petit peu de zeste d’orange et puis un petit peu de clou de girofle dedans. C’est délicieux et bien sûr du sucre » décrit une citoyenne.
Bien que certains fassent preuve d’imagination pour recycler leur citrouille, on continue d’en trouver des milliers qui vont à la poubelle. Devant cet état de fait, la ferme Lévesque veut donc faire d’une pierre deux coup : lutter contre le gaspillage alimentaire et offrir une option supplémentaire aux citoyens.
« L’idée est venue sur Instagram. Il y a d’autres fermes aux États-Unis que je suis, d’autres fermes régénératrices qui élèvent des cochons en forêt. Puis eux, ils donnent beaucoup de citrouilles ces temps-ci, parce que la citrouille c’est quelque chose que beaucoup de gens achètent. On en voit sur tous les perrons, mais qui est juste jetée » raconte Mathieu Levesque, propriétaire de la ferme Levesque.
Selon l’éleveur, la citrouille serait une source de probiotique pour les cochons et la chaire, des cochons alimentés de citrouille, serait bien meilleure.
« C’est le temps pour le déferrage des animaux. Ça fait que pour les parasites intestinaux, moi je ne donne pas de probiotique à mes cochons. C’est tout au naturel. Puis là, la citrouille ça agit comme un déferrage naturel. C’est comme un gagnant-gagnant. » précise Mathieu Levesque.
La ferme Lévesque a décidé de se lancer dans l’agriculture régénérative de plus en plus populaire. Elle compte sur la force de ses cochons biologiques pour brasser la terre au fil du temps.