Située dans une ville frontalière du Bas-Saint-Laurent, l’histoire suit le quotidien d’une petite famille de criminels, le clan Arsenault, qui tire profit du braconnage.

« C’est une famille qui reste ensemble et qui se ressemble pas tant que ça finalement. Il y a des conflits à l’intérieur de la famille. Je m’amuse parfois à dire que c’est le Parrain du Bas-du-fleuve. », illustre le cinéaste.

La thématique du braconnage est peu exploitée au cinéma. Un sujet unique qui interpellait Rafaël Ouellet : « Quand il y a des descentes par exemple, je lis ça dans les journaux. Ça m’intéresse. J’ai fait des rencontres avec des agents de la faune pour en savoir plus. »

Le cinéaste a profité des derniers mois pour trouver des lieux de tournage, mais aussi pour réécrire des scènes en mode COVID.

«Ce qui est vraiment chouette, c’est que j’ai eu l’année pour le faire. Si j’avais dû faire ça avec un [pistolet] sur la tempe […], j’aurais eu l’impression d’être en mode compromis.  », explique-t-il.

Cet exercice créatif demande pas mal d’imagination : « Par exemple, le deuxième souper, j’avais besoin d’un peu plus de gens autour de la table. Alors j’ai déplacé le souper à l’extérieur. J’ai mis quelqu’un au barbecue, et un autre un peu plus loin dans une chaise berçante. »

Bien que la distribution n’ait toujours pas été annoncée, les noms de Guillaume Cyr et de Karine Vanasse, avec qui le réalisateur a déjà collaboré, circulent. « Je suis tellement fière du choix des acteurs. Il y a des acteurs connus là-dedans que les gens aiment qui sont extraordinaires qu’on va voir sous un jour nouveau. Et aussi un paquet d’acteurs que l’on connait moins, mais ça va être le fun de les découvrir. », conclut le réalisateur du Bas-Saint-Laurent.

Le tournage d’Arsenault et fils débutera en mai prochain.