Cime Aventures fait face à une poursuite pénale
Publié le 22 août 2023 à 12:00, modifié le 22 août 2023 à 12:00
Par: Patrick Giguère

Cime Aventures fait face à une poursuite au pénal.
L’infraction aurait été commise il y a deux ans, le 20 août 2020, à Saint-Alphonse-de-Caplan, en aval de la fosse Double Camp, au débarcadère de Cime Aventures.
Selon le constat d’infraction émis par le Directeur des poursuites criminelles et pénales, l’entreprise récréotouristique n’aurait pas respectée les conditions de son autorisation de commerce. C’est cette autorisation qui lui permet d’organiser des excursions en embarcations nautiques sur la rivière Bonaventure et sur le territoire d’une zone d’exploitation contrôlée.
Selon nos informations, les agents de conservation de la faune auraient constaté que des embarcations de Cime Aventures n’étaient pas identifiées comme l’exige le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Jointe au téléphone, la directrice générale de l’entreprise, Élodie Brideau, a préféré prendre connaissance de la preuve complète avant de commenter.
Le dossier devait être entendu demain au palais de justice de New Carlisle, mais risque fortement d’être reporté à une date ultérieure à la demande de la défense.
La Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune prévoit une amende pouvant varier entre 2 500$ et 12 500$ pour ce genre de manquement.
Rappelons qu’une décision se fait toujours attendre de la part d’un juge de la Cour supérieure à la suite des trois jours d’audience qui se sont déroulée en avril dernier à Montréal.
L’entreprise gaspésienne s’était tournée vers cette instance pour faire invalider son l’autorisation de commerce qui lui impose des restrictions de navigation sur la rivière Bonaventure.