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CHR : l’inquiétude plane dans le Restigouche

Publié le 12 février 2019 à 17:18, modifié le 12 février 2019 à 19:01

Par: CIMTCHAU

La population du Restigouche est visiblement inquiète de la situation de crise qui fait rage au Centre Hospitalier Restigouche dont fait état l’ombudsman du Nouveau-Brunswick dans un rapport intitulé « Échec à protéger ».

L’ombudsman du Nouveau-Brunswick, Charles Murray, fait état d’une réelle situation de crise au Centre hospitalier Restigouche de Campbellton. La fin de semaine dernière, une autre tuile est tombée sur la tête du centre hospitalier, alors qu’un patient est décédé dans des circonstances nébuleuses.

De graves incidents de mauvais traitements des patients, des soins inadéquats, un manque chronique de personnel et une culture toxique qui plane dans l’enceinte du centre hospitalier. Ce sont des situations que dénonce le rapport.

L’ombudsman considère même que la sécurité des patients, mais aussi des employés est en jeu. C’est une situation pour le moins inquiétante pour les citoyens.

« Oui ça m’inquiète parce qu’il n’y a pas une bonne atmosphère dans cet hôpital là », admet un citoyen.

« C’est sûr que c’est pas le fun d’entendre ça. Tout le monde mérite de travailler dans des conditions de travail qui sont acceptables, et de se sentir en sécurité, se sentir valorisés », ajoute un autre habitant de Campbellton rencontré près du CHR.

Le Réseau Vitalité réagit

Du côté de Vitalité, on admet être au courant de la situation. Selon son PDG, Gilles Lanteigne, les choses doivent changer. En réaction à cette situation de crise, il s’est rendu illico à Campbellton pour s’entretenir avec le conseil municipal dans le but de rassurer les élus.

 « On les a rassuré par rapport à la direction que le réseau de santé a  pris dans ce dossier là. Nous avons été proactifs, transparents, rigoureux et responsables dans une démarche de transformation de la culture qui a commencé bien avant le début de l’enquête de l’ombudsman. L’ensemble du réseau est mobilisé pour assurer la qualité et la sécurité des services. Par contre, on est dans une démarche de transformation qui est bien entamée, qui génère déjà des résultats mais qui est un processus qui, quand on compare avec ailleurs, qui prend entre trois et cinq ans », explique Gilles Lanteigne lors d’une entrevue téléphonique.