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Chirurgies reportées : Le délestage se poursuit dans les hôpitaux

Publié le 12 janvier 2021 à 17:19, modifié le 13 janvier 2021 à 11:51

Par: CIMTCHAU

Le délestage dans les hôpitaux s’intensifie partout au Québec. Dans nos régions également, plusieurs patients ont vu leurs chirurgies reportées en raison de la COVID-19.

C’est le cas de Manon Lévesque qui a vu son opération pour son genou gauche repoussée à deux reprises. Une première fois de trois mois et la seconde fois, d’une semaine.

«J’étais déçue parce que j’avais comme hâte. Je me disais que c’était ma qualité de vie, mais après ça quand on a vu l’importance de ce qui se passait, je me suis dit regarde, quand ça sera mon tour ça sera mon tour et ne chiale pas. Prends-le quand il passe», mentionne-t-elle.

Elle a finalement eu son opération le 3 novembre dernier, alors qu’elle l’attendait depuis octobre 2019. La dame doit aussi se faire opérer au genou droit.

«Je me dis qu’il y en a qui en avait plus besoin que moi. Honnêtement, je pouvais quand même survivre. Ce n’était pas quelque chose qui était hyper urgent», ajoute-t-elle.

Comme elle, plusieurs patients doivent attendre plusieurs mois avant de subir son opération, considérée non-urgente. Par exemple, des chirurgies orthopédiques ou urologiques font partie de ce lot. Les greffes de rein s’ajoutent également à cette catégorie.

Johanne Jouvet se retrouve dans la même situation, elle qui se retrouve toujours sur la liste d’attente.

«J’étais supposé me faire opérer pour mes mains à l’automne. Je ne sais pas comment ça va aller», explique la dame.

Elle est toujours sans réponse. Aucune date n’a encore été déterminée pour son opération. Pour le moment, elle fait un suivi mensuel avec son médecin sur son état de santé.

Malgré le faible nombre de cas positifs reliés à la COVID-19 dans la région, le problème de délestage, ici au Bas-Saint-Laurent, reste inquiétant. Ces retards s’accumulent depuis le printemps.

En octobre, 557 chirurgies de plus de six mois étaient toujours en attente au Bas-Saint-Laurent. Un chiffre qui est passé à 485 en novembre. À titre comparatif, avant la pandémie, une trentaine de personnes se trouvaient sur la liste d’attente. Le CISSS attribuait cette situation à une réorganisation des services de chirurgie lors de la première vague.