Beaucoup de gens dénonçaient la situation. Sur l’affiche au bord de la cage, il était inscrit que s’il trappait 2 fois le même animal, il le déporterait. Ce n’est pas arrivé jusqu’à présent. Mais dans ce cas là, la Sûreté du Québec pourrait intervenir.

«Moi je ne veux pas qu’ils viennent faire leurs besoins sur mon terrain ou mon garage. L’année passée y’avait de la merde à la grandeur », a dit Germain Ouellet, le citoyen qui a posé les cages. 

Des chats errants, Germain Ouellet en avait assez. Il a donc pris les grands moyens.

«Donc j’ai mis une cage. J’ai mis une autre cage au bord du chemin, avec une pancarte pour que si les chats entrent dedans les gens puissent venir les récupérer », a-t-il dit. 

La dite cage était installée pour attraper les chats, avec de la nourriture et de l’eau comme appâts.

«Y’a pogné ma chatte. Je m’en allais travailler hier et puis j’ai vu la cage, j’ai vu qu’il y avait un chat dedans, et j’ai dit eille, c’est ma chatte. Moi je trouve cruel », racontait une voisine.

Il a capturé deux félins jusqu’ici, que les propriétaires ont pu récupérer. La solution drastique prise par le citoyen a soulevé la grogne.

Vols et vandalismes 

Les cages de Germain Ouellet ont été volées et certains ont lancé des roches sur sa maison. Il a porté plainte à la Sûreté du Québec.

« Y’en a qui cassent des vitres, ce n’est pas mieux vraiment, c’est pire », se défend le citoyen.

Le règlement de la Ville dit que si un animal de compagnie est sur le terrain de quelqu’un, les propriétaires s’exposent à des amendes entre 50 et 1500$.

«Le policier m’a dit que j’étais dans mes droits », a-t-il dit.

La ville se sent impuissante face à la problématique de chats errants, n’ayant pas le moyen nécessaire pour intervenir.

« On essaie  de trouver une solution le temps qu’il y aille une SPA. D’ici ce temps-là, j’invite les gens à faire preuve de respect », a commenté Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles. 

Il invite les gens à identifier leurs animaux de compagnie.

L’impuissance est similaire du côté de la Faune, de la SQ et de Secours animal des Basques.

«On fait des publications a qui appartient les chats., on essaie de sensibiliser les gens à la stérilisation », a commenté Nathalie Forest, vice-présidente de Secours animal des Basques.

Ce matin, un seul chat arpentait le secteur. La tactique de Germain Ouellet semble avoir fonctionné… pour le moment.