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Chasse aux phoques: La Commission européenne réévalue la commercialisation

Publié le 18 juin 2024 à 16:32, modifié le 18 juin 2024 à 16:32

Par: Jasmin Guillemette

Sous embargo par la Commission européenne depuis 15 ans, le règlement qui interdit la vente et l’importation des produits dérivés du phoque en Europe est réévalué pour une troisième fois.

 

Cette fois-ci, elle remet en question sa pertinence et son efficacité pour une future législation. Le président de l’Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, Gil Thériault, explique que cette législation apporterait des effets bénéfiques puisqu’il est question du phoque qui fait beaucoup de ravage dans l’écosystème du golfe du Saint-Laurent. Il voit aussi de bons avantages pour la communauté autochtone des Inuits.

« C’est certain que pour eux, c’est quand même important dans le sens où que si le chasseur de phoque n’est même pas capable de payer ses cartouches, ils n’aillent pas se mettre dans les dettes pour chasser. Au moins, si ça pouvait revenir comme avant, au moins, il pourrait vendre la peau, il pourrait au moins se permettre de rentabiliser, du moins, une partie de leur expédition de chasse », indique le Madelinot.

M. Thériault ne voit pas nécessairement davantage pour les chasseurs réguliers au Canada. Il mentionne qu’un groupe de chasseur des Îles-de-la-Madeleine a de la difficulté à répondre à la demande canadienne. De l’autre côté de l’Atlantique, elle est moins grande.

« En Europe, particulièrement, la peau pour les manteaux, les tuques, les mitaines, etc. en peau de phoque, les bottes en peau de phoque. Ce n’est pas tous les pays européens qui en ont de besoins non plus surtout maintenant avec le réchauffement qui semble s’étaler un peu partout sur la planète », soulève-t-il.

Si le règlement est modifié, les chasseurs de phoques pourront envoyer des produits dérivés en Europe pour la première fois depuis 2009.