Le sprint automnal est débuté pour les sportifs. Après plusieurs semaines, même des mois de préparation, chasseurs et chasseuses récoltent le fruit de leurs efforts.

« Ça a très bien été, à l’heure actuelle, et on en a tué deux. En fait, on n’en as-tu étroit, ils en ont tué un le premier samedi de la chasse à l’arc », raconte le chasseur d’orignaux d’un groupe de 12 adeptes, Jacques Poirier.

La fraîcheur du matin est parfaite pour abattre les bêtes et les emporter pour les faire débiter. Cependant, quand la température monte près de 20 degrés, la viande risque d’être un vrai gâchis.

« Le premier jour, l’orignal ne bougeait pas beaucoup parce qu’il y avait beaucoup de chaleur. Mais là, ça s’est calmé ce matin, on a décidé de tirer parce qu’on a craint la température à 19° d’annoncée », ajoute M. Poirier.

Le nombre de places est limité pour dépecer ses trophées de chasse. Le manque de bouchers professionnels bien équipé pour conserver la viande ne laisse aucun répit à ces derniers.

« Oui, c’est très inquiétant, il ne faut pas rester longtemps dans le bois avec la viande. Il faut qu’elle aille dans les chambres froides le plus vite possible pour faire baisser la température entre 2 et 3°. Ça prendrait une relève, d’autres boucheries après, mais je n’en vois pas », précise le propriétaire de la boucherie Mimi Bourg, Éric Bourg.

Malgré tout, leur travail est essentiel. La chasse reste l’un des moyens des plus nobles pour tuer un animal. Pour faire perdurer cette pratique, la boucherie Mimi bourg s’est dotée cette année d’une nouvelle chambre froide. Mais encore une fois la capacité est limitée.

« Oui, on a investi pour avoir une meilleure capacité et une meilleure qualité de viande et aussi pour moins en passer des orignaux dans nos chambres froides et offrir un meilleur service aux chasseurs », ajoute Éric Bourg.

Pour ce qui est de la chasse à l’orignal avec les utilisations d’armes à feu, elle débutera le 19 octobre. À ce moment-ci, les bouchers devront mettre les bouchées doubles