Mon topo Charlevoix : c’est le temps d’une beauté pour la ferme de Rose-Anna
Publié le 16 juillet 2024 à 16:46, modifié le 17 juillet 2024 à 10:57
Par: Jérôme Gagnon
Dans Charlevoix, la ferme de Rose-Anna, où ont été tournées les scènes extérieures du téléroman Le temps d’une paix, fait l’objet d’une campagne de sociofinancement. L’organisme propriétaire de ce site unique veut sauver les bâtiments avant qu’il ne soit trop tard. Leur objectif : amasser 80 000 dollars.
C’est le temps d’une beauté pour ce site mythique.
« Par exemple, la petite grange avec le temps, elle s’est enfoncée dans le sol. Alors, il va falloir la ramener un peu à un niveau plus haut. De plus, nous allons devoir refaire la toiture », montre au loin le directeur général de Héritage Charlevoix, François Tremblay.
La maison qu’on pouvait voir dans cette télésérie des années 1980, la petite grange et cette bergerie d’à côté feront toutes l’objet de travaux. Du vandalisme et la détérioration au fil des ans forcent la mise en place de cette opération de sauvetage.
« Ça serait très difficile qu’ils puissent passer l’hiver en particulier pour la maison Rose-Anna. La tôle du toit est complètement percée et il y a de l’eau qui entre dans la maison. Il faut vraiment intervenir », explique l’homme.
Évalué à 180 000 $, le chantier doit débuter à la fin du mois. L’OBNL propriétaire demande l’aide du public via une campagne de sociofinancement.
« On n’était pas capable d’entrer dans aucun des programmes. C’est pour ça qu’on est plus fragile, je dirais. Ainsi, on s’est tourné vers le grand public », précise-t-il.
Une deuxième phase à venir
Ces travaux constituent la première phase d’un projet plus important. Durant certaines journées de l’été, des journées portes-ouvertes sont offertes. Or, Héritage Charlevoix rêve de faire revivre ce lieu fréquenté.
« C’est ici qu’on va faire de plus en plus d’activités pour ramener à la mémoire la façon dont les gens vivaient dans l’ancien temps. On pourrait par exemple tenir des veillées au fanal chez Rose-Anna », lance le D.G.
Pas de doute que l’intérêt sera élevé pour un tel projet. Durant certaines journées d’été, près de 80 véhicules peuvent s’arrêter pour observer le site qui aura marqué les esprits. Encore une fois, des fonds seront nécessaires.
« Ça va être de créer l’infrastructure, de créer une espèce de pavillon où les gens vont pouvoir aller aux toilettes. Ils vont avoir des services minimums. Ça sera de rentrer l’électricité et aussi d’aménager un peu plus le terrain », énumère François Tremblay.
L’opération sauvetage de l’ensemble des bâtiments de la ferme Rose-Anna sera complétée cet automne. Maintenant, quand verra-t-on la fin de ce projet ? Difficile à dire, selon Héritage Charlevoix.
