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Changer ses plans de vie, en raison de la pandémie

Publié le 24 décembre 2020 à 17:00, modifié le 26 décembre 2020 à 10:10

Par: CIMTCHAU

La pandémie en a forcé plusieurs à réorienter leur carrière. C’est le cas d’une jeune mère de Rivière-au-Renard autrefois propriétaire de bar puis serveuse qui a décidé de se lancer en affaire, comme barbière.

Rosanne Le Guédard est bien connue en Gaspésie en tant que chanteuse et musicienne du groupe Rose’n Joncas, mais aussi pour avoir été propriétaire du bar le Calvaire et plus récemment, serveuse dans plusieurs établissements. Mais la pandémie a eu raison de son désir de poursuivre dans le métier.

« On se promenait avec des plexiglas, on jouait à la police avec les clients, es-tu de la même famille ? C’était ridicule, au début alors ça ne m’intéressait plus », lance Mme Le Guédard.

Quelques semaines plus tard, c’est le départ à la retraite en mai dernier du célèbre barbier qui œuvrait depuis 50 ans à Rivière-au-Renard qui a inspiré son conjoint. « Mon chum a vu que Jacques Joseph s’en allait puis il a dit mon dieu, ce serait comme une petite mine d’or. Tu devrais t’en aller faire ça, j’ai dit, es-tu malade ça me tentait pas du tout », raconte-t-elle.

L’idée a finalement fait son chemin et elle décide en septembre de s’inscrire pour suivre une formation condensée de 6 jours à Drummondville afin d’apprendre le métier, avant d’ouvrir son salon en novembre.

« Quand j’ai ouvert le salon, j’avais 7 têtes de cheveux de couper à mon actif, je me garrochais les deux pieds dans le vide » « La première semaine j’avais vraiment le « shake » puis j’étais obligé de me détendre entre les clients. Je prenais juste comme une petite gorgée pour me calmer et puis la semaine d’après tout allait bien », ajoute Rosanne Le Guédard.

La nouvelle Barbière de Rivière-au-Renard a maintenant pris du galon tout en se créant une clientèle.  « J’ai appris un peu sur le tas, mais là ça va bien, et les gens me font confiance puis ça revient aussi, les premiers que j’ai faits reviennent alors ça, c’est bon signe. » L’entrepreneure en invite d’autres à se lancer dans le vide aussi. « Je suis contente et je pense que c’est possible de faire ça », conclut-elle.

Elle a maintenant trouvé une manière d’avoir plus de temps avec son fils et peut se consacrer davantage à sa passion qu’est la musique.