L’incident s’est déroulé dans le stationnement d’immeubles à logements de la rue Monseigneur-Ross, à Chandler, mercredi dernier, au moment où le mercure dépassait largement les trente degrés.

C’est le hurlement du chien qui a attiré l’attention d’une personne qui rentrait chez elle. L’homme a alors remarqué que l’animal était en détresse. Le chien avait été laissé pour compte dans une voiture, les fenêtres fermées, sans eau ni nourriture. Le bon samaritain a alors ouvert la porte passager pour sortir le Husky et lui venir en aide. Le chien a été transporté dans une clinique vétérinaire où il n’a malheureusement pas survécu à ce coup de chaleur.

Selon des locataires qui se sont confiés à notre journaliste, le chien vivait à l’intérieur de la voiture de son maître depuis plusieurs mois.

Une plainte a été déposée à la Sûreté du Québec à la suite de cet événement.

«Je peux te dire que c’est un cas de négligence. Je crois que les gens ne sont pas assez sensibles aux besoins des animaux. (…) Il était dans un état assez mal en point. Il était très maigre et affaibli Le chien était vraiment sous le choc et il était comme un peu perdu. Il hurlait, il était à la chaleur». mentionne la vice-présidente d’OAA Espoir Câlin de la MRC du Rocher-Percé, Cynthia Legruiec.

Les cas d’abandons en hausse

Le refuge animalier constate depuis les derniers mois une recrudescence des cas d’abandons et de négligence envers les animaux, principalement de chiens.

« C’est sûr qu’il y a une légère hausse parce que pendant la pandémie, les gens étaient souvent à la maison. Ils ont pris un petit chien parce qu’il était beau quand il était bébé, mais finalement ça grandit et ç’a besoin de bouger, de courir et ils ont des besoins vraiment différents. (…) Si jamais vous pensez adopter un animal, pensez-y. (…) Un chien c’est un minimum de 15 ans. Soyez prêt à vous investir si vous adoptez un des animaux», insiste la vice-présidente.

Depuis la fondation de l’organisme en 2018, près de 3500 chats et près de 300 chiens ont été pris en charge par la trentaine de bénévoles.

Selon la Loi sur le bien-être animal, les personnes reconnues coupables d’avoir fait subir un mauvais traitement à un animal sont passibles d’une amende pouvant atteindre 250 mille dollars et une peine de prison maximale de 18 mois.