Chandler réclame 230 000$ à son ancienne mairesse : Les réactions sont partagées dans la population
Publié le 18 janvier 2022 à 17:55, modifié le 18 janvier 2022 à 18:12
Par: CIMTCHAU
La Ville de Chandler réclame 230 000$ à son ancienne mairesse Louisette Langlois, notamment pour les frais de défense en lien avec sa suspension par la Commission municipale du Québec.
La saga concernant la suspension de l’ancienne mairesse de Chandler est encore loin d’être terminée. Rappelons qu’en décembre 2020, Louisette Langlois a été reconnue coupable de 20 des 21 manquements au code d’éthique et de déontologie des élus de Chandler par la Commission municipale du Québec.
Avant l’audience sur sanction, madame Langlois avait tenté d’obtenir un arrêt des procédures et avait aussi contesté l’avis de sanction émis contre elle. Par la suite, l’ex-mairesse s’est adressée à la Cour supérieure et à la Cour d’appel où elle a été déboutée. Pendant ce temps-là les frais d’avocat ne cessaient de s’accumuler.
La Ville de Chandler a dû payer 267 000$ dans ce dossier. Puisque la Ville considère dans une requête « que l’ex-élue a multiplié les procédures, certaines étant inutiles, non fondées et tronquées eu égard à la preuve présentée devant la CMQ », la municipalité réclame 230 410$.
« La Ville doit défendre ses élus, ça c’est un règlement qui existe, mais dans une défense que l’on dit normale et non exagérée. Donc, une défense normale et justifiable, par contre on pense sincèrement que dans cette défense là, il y a exagération et il y a acharnement. Ce n’est pas une question de vengeance, il n’y a rien de ça là-dedans. Il y a des frais importants à payer qui seront probablement payés par le contribuable si on ne fait rien, c’est là le litige », explique le maire de Chandler, Gilles Daraîche.
Les réactions sont partagées dans la population.
« C’est elle qui s’est mise dans les problèmes, c’est a elle à payer ses choses », estime une citoyenne.
« Elle a abusé pas mal des bonnes choses je trouve moi, c’est assez nébuleux cette affaire-là », croit un un homme.
« Elle a fait une bonne job et je ne crois pas qu’elle a à payer ça », mentionne une dame.
« Quand tu es un élu, tu as le droit d’avoir tes frais payés si jamais tu vas en Cour, donc ils n’ont pas de raisons de le demander », assure un répondant.
Mme Langlois a été mise en demeure le 22 décembre. Le 11 janvier, par le biais de son avocat, elle a répliqué par un refus de payer. Nous n’avons pas été en mesure d’entrer en contact avec madame Langlois aujourd’hui. Rappelons que cette dernière a quitté la vie politique en novembre dernier après 16 ans en politique municipale.
-Avec les informations de l’Agence QMI