Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

« C’est bon pour le moral »

Publié le 9 février 2021 à 15:51, modifié le 9 février 2021 à 15:56

Par: Patrick Giguère

C’est bon pour le moral. Voilà les mots prononcés par de nombreux citoyens au lendemain de la réouverture des salles à manger et des salons de coiffure.

Après 46 jours, les séchoirs, rasoirs et ciseaux se font réentendre dans les salons de coiffure.

« Ça m’a fait du bien, ça nous rajeunit » , dit une femme croisée chez Coiffure Diane de Carleton-sur-Mer.

«Pour nous aider à remonter le moral, venir chez le coiffeur se faire couper les cheveux, ça fait du bien » , dit une autre au Salon Christian de New Richmond.

Depuis lundi, les professionnels de la coupe de cheveux ont la broue dans le toupet. Pour être en mesure d’avoir sa place, il faudra patienter plusieurs semaines.

« Ça va me prendre à peu près un mois avant de passer tous mes clients. (…) -Qu’est-ce qui vous a manqué le plus depuis le 24 décembre ? -Le social. On aime ça accueillir, se voir et jaser » , s’exclame la propriétaire de Coiffure Diane, Diane Landry.

« Ça fait plaisir de revoir notre monde. Ça fait partie de notre vie et notre famille » , précise Christian Mercier.

Il y a également nos complices à quatre pattes qui avaient rendez-vous chez le styliste aujourd’hui. Par contre, dans les salons de toilettage, l’attente se compte plutôt en mois.

« Chez moi, c’est environ un mois et demi (…) Je suis contente parce qu’il y avait plusieurs de mes clients qui s’inquiétaient. C’est sûr que c’est une raison de confort et de santé. Les griffes trop longues ce n’est pas confortable » , mentionne la propriétaire de Toilettage Mia, Mia Ste-Marie.

Au restaurant le Héron de Carleton-sur-Mer, les clients qui doivent maintenant être cartés pour pouvoir manger un repas afin de respecter les mesures sanitaires reviennent peu à peu.

«On n’a pas eu vraiment de problèmes avec ça. La plupart des clients c’est des gens qu’on connaît. Hier, on a dû refuser des clients qui étaient de Montréal. C’était des travailleurs qui étaient en zone rouge » , raconte son propriétaire, Michel Poirier.