Le projet est en branle depuis environ 7 ans, mais aujourd’hui avec l’inflation galopante la Ville s’adresse tant au provincial qu’au fédéral pour obtenir une aide financière accrue.

« Moi je dirais que c’est le projet le plus important de la génération actuelle, c’est un de ses projets qu’une municipalité comme la nôtre peut espérer réaliser une fois aux 25 ans », brandi le maire de Caraquet, Bernard Thériault.

Ottawa avait déjà injecté 7.2 millions de dollars en 2020, mais semble-t-il que d’autres fonds fédéraux seront nécessaires pour commencer à ériger les murs. Selon le maire, la crise de la Covid-19, l’inflation, le manque de main-d’œuvre et l’augmentation du prix des matériaux ont fait exploser l’évaluation du coût des travaux.

« Ce qui nous inquiète, c’est la seule inquiétude que nous avons présentement, c’est d’espérer que l’on pourra commencer le projet cet automne pour ne pas perdre l’hiver donc, fondation, déblaiement de terrain, préparation de terrain, etc., devront commencer bientôt si on veut des murs érigés là, le printemps prochain », mentionne le maire de Caraquet.

Les élus provinciaux et fédéraux n’ont pas l’intention de reculer dans ce dossier. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick avait accordé une enveloppe budgétaire de quatre millions, et selon M. Thériault, un montant additionnel est prévu, mais aucun n’a filtré jusqu’à maintenant. D’autres retards pour la construction du centre rendent les citoyens sceptiques de voir projet aboutir.

« On a attendu six ans, donc si on peut attendre un autre six mois ce sera le pire des scénarios quelques semaines dans le meilleur des cas », lance M. Thériault pour appeler la population à la patience.

Dans le cas où aucun financement ne serait offert par les gouvernements, la Ville pourrait alors se tourner vers les municipalités avoisinantes afin qu’elles se partagent les coûts. Rappelons qu’à la base le nouveau complexe était prévu pour décembre 2023. Mais peut-être que les retards engendreront encore des coûts supplémentaires.