Cégep de La Pocatière : pas question d’abandonner la piscine
Publié le 25 juillet 2024 à 17:55, modifié le 25 juillet 2024 à 17:55
Par: Coralie Morency

La potentielle fermeture de la piscine du Cégep de La Pocatière crée des remous. Des élus se mobilisent et des citoyens ont fondé un comité pour démontrer leur attachement envers ce service. Pour eux, il n’est pas question que ça s’arrête là.
Les élus et les citoyens vont tout faire pour empêcher la fermeture de cette piscine intérieure, qui est la seule entre Montmagny et Rivière-du-Loup. Le maire de La Pocatière dit partager les inquiétudes et la déception de la directrice générale du cégep, face à la décision du gouvernement de refuser le financement nécessaire à sa rénovation.
Le maire estime ne pas comprendre ce que le député de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest veut dire lorsqu’il parle de saine gestion, après avoir investi des milliards de dollars dans l’usine Northvolt, ou dans la société Airbus. Selon lui, il faut penser davantage à la sécurité aquatique et à l’enseignement de la natation, ce qui ne peut être fait au Kamouraska depuis la fermeture préventive en 2023. « Pour moi, c’est un peu une incohérence, prenons cet argent-là et faisons vivre nos infrastructures ou gardons celles-là qu’on a présentement en bon état », déclare le maire de la Ville de La Pocatière, Vincent Bérubé.
Le comité citoyen souhaite se faire entendre par le ministère de l’Enseignement supérieur. Ils sont présentement 7 membres actifs et souhaitent accueillir le plus de citoyens possible afin de mettre une certaine pression sur Québec. Cette piscine est importante pour la communauté qui fréquentait quotidiennement cette infrastructure.
Il manque présentement près de 5 millions de dollars pour réaliser les travaux. Le comité ainsi que les élus ne comprennent pas comment ils pourront aller chercher une telle somme dans le milieu. « Ce qui m’embête un peu c’est de vouloir trouver le moyen de financer les infrastructures publiques, qui appartiennent au gouvernement par le milieu. Ça m’embête un petit peu parce que j’ai l’impression que ça va repousser la réparation de cette piscine-là », explique Vincent Bérubé.
Le comité citoyen et les élus travaillent fort. Pour eux, le gouvernement doit agir rapidement.