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Cégep de la Gaspésie et des Îles : les étudiants performent mieux qu’ailleurs

Publié le 3 février 2023 à 17:06, modifié le 3 février 2023 à 17:06

Par: Honorine Ngountchoup

Les étudiants du Cégep de la Gaspésie et des Îles graduent plus rapidement que la moyenne des jeunes Québécois de leur âge. 37% d’entre eux réussissent leur diplôme dans les délais impartis contre 32,4 % dans le reste de la province.

L’enseignement collégial de nos jours vit de nouvelles réalités, car les objectifs des élèves ont changé. Certains sont parents, d’autres travaillent à temps partiel et d’autres choisissent de prolonger leur formation. Selon une demande d’accès à l’information diffusée par l’Enseignement supérieur du Québec le 20 janvier 2023, 32,4% des étudiants des cégeps du Québec ont terminé leur diplôme dans les délais prévus. Alors qu’au cégep de la Gaspésie et des Îles ce taux atteint 37%. Mais ce n’est pas le seul critère à considérer lorsqu’il est question de réussite académique.

« Moi j’aime ça élargir la perspective qu’on a de la réussite. Parce que de plus en plus nous au cégep de la Gaspésie et des Îles, on utilise une donnée qui nous parle plus. Qui dit par exemple le taux de diplomation en durée prévue, plus deux ans. Et là notre taux de diplomation grimpe à 55 %. C’est quand même très bon là. » exprime Serge Ronchon, directeur des études au Cégep de la Gaspésie et des Îles.

La motivation est un cheval de bataille sur lequel les étudiants misent pour garder cap.
« J’aime les études j’aime ça être à l’école puis j’ai hâte d’aller à l’université pour les poursuivre. » commente une étudiante.
« Pour ma technique aussi c’est mieux d’être avec mes amis, tout ça pendant 3 ans. » ajoute une deuxième étudiante.
« Puis des fois on a des plans de prévus pour faire d’autres choses, après ça travailler. C’est sûr que finir plus tard, ce n’est pas le fun là. » complète une troisième étudiante.
« Moi oui, ça me motive. Je ne suis comme pas tout seul non plus à finir. Ce qui fait que si je suis avec mes amis, c’est comme une motivation de plus. Finir en même temps qu’eux, peut-être bien avoir des projets avec eux aussi après le Cegep.» souligne une quatrième étudiante.
« Ça me tient vraiment à cœur parce qu’après ça je vais avoir toutes les choses que je vais accomplir dans ma future vie.» conclut une cinquième étudiante.

Pour Monsieur Ronchon, l’évaluation de la diplomation en fonction du temps doit tenir compte des nouvelles réalités.

« Si on définit une autre conception de la réussite, on voit que nos étudiants peuvent très bien réussir au collégial, poursuivent à l’université souvent même s’ils n’ont pas obtenu leur diplôme en durée prévue. Ça ne veut pas dire que nos étudiants ne réussissent pas bien même s’ils prennent une année supplémentaire. » précise Serge Ronchon.

Et l’établissement d’enseignement post secondaire est en train de renouveler sa stratégie pour accroître la réussite.
« Notre plan de la réussite va sans doute vouloir s’attaquer à ce phénomène-là, ce qu’on appelle la transition inter ordre, entre les différents ordres d’enseignement : le secondaire et le collégial.» projette Serge Ronchon.

La réussite est une question persévérance et la motivation à réussir à temps est souvent plus importante que les délais prévus à la formation.