Cédric Landry sur les scènes européennes et québécoises
Publié le 14 janvier 2025 à 17:46, modifié le 14 janvier 2025 à 17:46
Par: Michel Roussel

Les prochains mois seront occupés pour le conteur Cédric Landry qui s’apprête à s’envoler pour l’Europe.
Même s’il a passé 4 mois sur le Vieux Continent l’an dernier pour y présenter le spectacle « Entre ciel et mer », sa première collaboration professionnelle avec le Cirque Éloize, le volubile madelinot y retournera, dès la fin du mois, pour amorcer la tournée de sa plus récente création: « La light du borgot ». Jonglant avec l’humour, le conte, la poésie et l’anecdote, ce nouvel effort scénique est une fois de plus ancré dans les racines de l’artiste qui s’est à nouveau inspiré de son enfance sur l’archipel, de son entourage, mais aussi de ses connaissances et relations de l’époque, pour construire la trame narrative de cette production.
« C’est ma source d’inspiration les Îles; j’ai grandi là. C’est donc un voyage chez-nous, c’est vraiment ça. Je les amène dans mon village natal, à l’Étang-du-Nord, où l’on arrête à l’église de Saint-Pierre-de-La Vernière. Après ça, j’amène le monde au magasin général et après je les amène à la light du borgot qui est le phare de mon village parce que je me dis tout le temps qu’on a besoin de lumière, alors le spectacle de conte tourne autour, principalement, du phare et de la lumière pour essayer de ramener les âmes sur le droit chemin » précise l’idéateur et scripteur du projet.
Et cet univers plus intimiste fera d’abord escale en France avant d’être transporté en Belgique. Par la suite, il sera à l’affiche dans différentes villes au Québec. Bien qu’aucune date ne soit encore annoncée pour des représentations aux Îles-de-la-Madeleine, en Gaspésie ou en Acadie, le créateur de cette œuvre souhaite tout de même avoir la chance de visiter chacune de ces régions durant l’année. D’ici là, il se réjouit de renouer avec le public français qui lui réserve toujours un accueil des plus chaleureux.
« Je suis déjà aussi allé quelques fois en spectacle. Les Français, tout d’abord, ils adorent les Québécois, mais ils adorent aussi la culture acadienne. Le fait que je suis insulaire, pour eux, c’est un dépaysement total. Donc, c’est sûr que ça fonctionne bien là-bas. Ça fait que j’essaie de revenir à des formules un peu plus intimes; ça donne une meilleure rencontre avec le public aussi » explique le créateur et orateur de cette nouvelle proposition artistique.