Après nous avoir fait voyager entre ciel et mer durant les 2 dernières années, le conteur s’apprête à partir en tournée pour présenter sa plus récente création solo. Une production sans artifice et minimaliste à l’opposé du conte acrobatique que la compagnie circassienne a d’abord présenté aux Îles-de-la-Madeleine puis dans plusieurs villes de la province et du Vieux-Continent. Une aventure professionnelle dont il garde un excellent souvenir puisqu’elle aura permis au madelinot de peaufiner son art.

« Ha wow, ça été vraiment une expérience extraordinaire. On a fait 127 spectacle, on a fait beaucoup de pays, on a vu beaucoup de monde, ça été des grandes salles puis ça été, vraiment, une expérience extraordinaire pour moi. Je pense que ça m’a appris à conter différemment; à conter mieux si je peux dire » précise, d’entrée de jeu, le créateur qui ajoute que le bagage acquis à chacune des étapes de ce projet lui servira lors des représentations de « La light du Borgot »; sa nouvelle proposition scénique.

Promis a un aussi grand succès que « Sur la piste à Avila », son premier effort solo, ce spectacle, qui sera d’abord présenté dans l’Ouest de la province et en Europe avant de s’arrêter dans l’Est-du-Québec puis au Nouveau-Brunswick l’an prochain, s’enracine à la culture des insulaires et prouve, qu’avec humour et amour, la lumière peut jaillir de l’obscurité. Inspiré par un souvenir d’enfance bien précis, ce nouveau récit vous permettra, une fois de plus, d’apprécier son imaginaire de l’auteur et interprète.

« Je suis parti sur un fait vécu en fait. Quand on était plus jeune, sur les globes-terrestres, on ne voyait pas les Îles-de-la-Madeleine ça fait que, pour moi, je m’étais dit : « On n’existe pas ». Donc, c’est vraiment ça qui est la prémices de mon spectacle. C’est sûr que c’est un peu stressant de se retrouver tout seul, mais en même temps, ça me permet aussi de retrouver ma liberté. Ma liberté de conter, la liberté de m’amuser à raconter mes histoires » souligne, avec fébrilité, le prolifique artiste.