Mon topo CCNB : augmentation des inscriptions dans l’École des métiers
Publié le 15 octobre 2024 à 17:42, modifié le 15 octobre 2024 à 17:42
Par: Alex Delcourt
Le nombre de finissants des écoles secondaires du Nouveau-Brunswick inscrits dans un programme des métiers au CCNB a augmenté de 50 % cette année. La demande sur le marché du travail pour ces compétences pourrait en partie expliquer cette hausse. Les affinités des étudiants aussi.
« Mon grand-père faisait de la soudure. Mon père est millwright, il a fait le même domaine. J’ai toujours fait ça quand j’étais jeune. J’allais à la shop avec. Donc, je voulais juste de continuer à faire ça, de poursuivre une passion que j’avais déjà. » – Noah Godin, étudiant de 17 ans en mécanique industrielle
Quand on parle des programmes de métiers, on touche aux métiers techniques comme le soudage, la mécanique automobile ou l’électricité. Les couloirs du campus Youghall à Bathurst regorgent de jeunes qui ont décidé de s’inscrire dans ces domaines par passion. Noah Godin n’est pas le seul à avoir commencé à expérimenter son futur métier à un jeune âge.
« J’ai commencé à faire du soudage en 10e année, au secondaire. Je l’ai fait pour un an là. Après ça, j’ai pris un cours de mécanique en 11e. J’ai aussi fait du soudage là-dedans. Là, j’ai décidé de venir faire ça au collège. » – Morgan Priest, étudiant en soudure
Le fait que les jeunes se réinscrivent comme avant la pandémie et la pénurie de main-d’œuvre sur le terrain seraient les explications de cette augmentation, selon le doyen de l’École des métiers du CCNB. L’afflux de plusieurs jeunes dans ces domaines d’études rassurent les entreprises qui peinent à avoir suffisamment de relève. Les étudiants, eux, sont excités à l’idée d’avoir plusieurs possibilités d’emploi après leurs études.
« C’est très bien vu, très bien accepté par les employeurs qui cherchent constamment à avoir des employés se joindre à leur équipe. » – Michel Caron, doyen de l’École des métiers
« C’est sûr que c’est le fun de savoir que tu vas avoir une job après que tu gradues le collège. » – Mathieu Paquet, étudiant au CCNB
Ce dont les élèves préfèrent dans ces programmes est de pouvoir travailler manuellement sur une base régulière et non rester sur un banc d’école pendant des journées complètes.
« Vraiment le travail manuel. J’ai un morceau, pouvoir le transformer en ci. Vraiment voir mon progrès de comme plaque à pièce fabriquée. » – Noah Godin, étudiant de 17 ans en mécanique industrielle
Les programmes les plus populaires chez les finissants du secondaire dans l’École des métiers seraient l’électricité, le soudage, la charpenterie et la mécanique industrielle. Tous des domaines qui ont une forte demande de main-d’œuvre selon le CCNB.
