Plusieurs observateurs affirment depuis depuis le début de la campagne qu’il s’agissait d’une circonscription pivot. Le Parti conservateur et sa candidate Véronique Laprise tentait de reprendre le comté après la défaite de 2019.

«C’est une satisfaction, mais c’est plus d’émotion et beaucoup de gratitude et c’est comme un signal de retour d’ascenseur pour le travail accompli des 22 derniers mois avec l’équipe sur le terrain également  », dit Caroline Desbiens.

« Écoute on a l’impression d’avoir retourné presque en 2019 avec quelques subtilités à peine. Un gros 650M$ de dollars dépensés », déplore l’insulaire.

Plusieurs défis attendent la députée pour son second mandat.

« La liste est longue sur le plan national, il y a des enjeux importants comme l’assurance-emploi, le trou noir, la crise de la main d’œuvre, mais toute la crise de la main d’œuvre comme je le disais en campagne électorale il y a plusieurs solutions à ça dont la rétention de la main-d’œuvre déjà en place », souligne-t-elle.

La candidate bloquiste l’avait emporté en 2019 avec plus de 3000 voix de majorité sur la députée conservatrice sortante Sylvie Boucher.

La candidate conservatrice Véronique Laprise a refusé de s’adresser aux médias lundi soir.