Véronique Laprise accuse Caroline Desbiens d’avoir abandonné un citoyen de sa circonscription.

«J’ai un monsieur qui a développé le Parkinson après avoir étendu des pesticides pour la Ville de Québec pendant plusieurs années dans les années 90. Il a demandé de l’aide de sa députée, elle lui a dit que ce n’est pas dans son champ de compétence. Mais ce n’est pas vrai. Il y a des travaux qu’on peut faire au niveau fédéral », soutient-elle.

La candidate conservatrice estime que la députée sortante a fait preuve d’un manque de sensibilité.

« On apprend que Santé Canada voulait augmenter les taux d’admissibilité du glyphosate, puis soudainement la députée sort avec le chef du Bloc pour dire : oh non, ça n’a pas d’allure. Ok, vous en parlez parce que ça fait la une des médias, mais quand il y a des personnes qui sont vraiment malades et qui viennent vous voir, vous ne leur donnez pas de service, ça, je le dénonce parce que je trouve que c’est ça manque de dignité humaine complètement », tranche Véronique Laprise

Caroline Desbiens nie ces accusations.

« C’est un dossier qui relève de la CNESST, c’est donc un dossier provincial et ce n’est pas une juridiction fédérale alors notre premier notre premier élan ça a été de le diriger rapidement vers les bureaux de Madame Foster. Je pense que Madame Laprise a besoin d’un petit cours 101 de qu’est-ce qu’une juridiction fédérale et qu’est-ce qu’une juridiction provinciale », répond la députée sortante.

Selon l’ancienne membre des forces canadiennes, d’autres citoyens ont été laissés pour compte.

« Dans les deux dernières années, j’ai beaucoup de citoyens de la circonscription qui m’ont contacté parce qu’il recevait une porte fermée chez leur députée du Bloc, puis c’est moi qui étais obligé de prendre le dossier en charge de le référer à mes députés conservateurs de la région de Québec », indique Véronique Laprise.

« Je pense que c’est en principe ce qui me distingue depuis 22 mois c’est ce côté justement humain affable et attentionné à l’écoute. Tout le monde m’en parle, tout le monde me dit, on n’a jamais vu une députée comme ça sur le terrain avec nous à l’écoute on a été pendant la pandémie 24h sur 24 presque à l’écoute des gens 7 jours sur 7 », se défend Caroline Desbiens.

Le ton est donné pour les trois dernières semaines de la campagne électorale.