« Carleton-sur-Mer en toutes lettres » célèbre l’effervescence littéraire locale et régionale
Publié le 22 novembre 2024 à 18:00, modifié le 22 novembre 2024 à 18:00
Par: Michel Roussel

C’est jeudi soir que s’est amorcée, au Quai des arts, la 5e édition de « Carleton-sur-Mer en toutes lettres ».
Nouvelle mouture qui marque, par la même occasion, la fin, mais aussi le début d’un nouveau chapitre pour l’organisation qui s’est donnée pour mandat de célébrer l’effervescence de la littérature locale et régionale. Et c’est par la présentation du spectacle « Cosse tu penses mon p’tit bonhomme? » que le coup d’envoi du populaire rendez-vous gaspésien a été donné en compagnie de l’interprète principal de cette production, l’acteur, romancier et dramaturge Robert Lalonde qui agit, cette année, à titre d’invité d’honneur de l’évènement. Pour le comité littéraire de la bibliothèque Gabrielle-Bernard-Dubé chargé d’orchestrer la programmation, ce grand créateur était l’ambassadeur tout indiqué pour ce type de rassemblement comme le précise la porte-parole, Monique Frappier.
« Robert Lalonde est un habitué de Carleton; il adore être ici. Il l’a manifesté, sur scène, hier. Il adore le public ici. Il adore les petites salles plus que les grandes salles de théâtre. C’est un personnage qui est très apprécié, ici, à Carleton et qui est déjà venu donner des ateliers littéraires aussi, donc il nous connaît bien ». En ce qui a trait aux activités offertes, le choix sera abondant cette fin de semaine. C’est d’ailleurs cette diversité de l’offre qui donne un caractère si distinctif à cette rencontre annuelle qui rallie toutes les générations. En plus de l’ouverture officielle de ce soir lors de laquelle sera présenté une adaptation théâtrale du Théâtre Clan Destin, le public pourra participer à un entretien sur la bande-dessinée et à un atelier d’écriture. Les visiteurs pourront également découvrir les coups de cœur des clubs de lecture de Pointe-à-la-Croix, Carleton-sur-Mer, Maria, New Richmond et Bonaventure et prendre part à un Pub-Quiz littéraire pour finalement terminer leur fin de semaine par un déjeuner-causerie.
« Ce qu’on veut dans le fond, notre mission et notre grand désir, c’est de faire apprécier la littérature à toutes les tranches d’âge de notre population. Alors, on a des activités qui les rejoignent toutes. On va vers elles, elles viennent vers nous. Toutes les activités de la fin de semaine sont gratuites, alors c’est très accessible à tout le monde » explique, pour conclure, Monique Frappier qui tient à mentionner que cette forme d’expression artistique est aussi essentielle et vitale que l’eau que l’on boit.