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Carleton-sur-Mer: des manifestants interpellent la députée de Bonaventure

Publié le 27 mars 2023 à 19:18, modifié le 27 mars 2023 à 20:34

Par: Patrick Giguère

Des organismes anti-pauvreté de la Gaspésie se sont rassemblés devant le bureau de la députée Catherine Blouin pour signifier leur mécontentement face au dernier budget.  Ils se sentent abandonnés par le gouvernement, alors que plusieurs personnes peinent à joindre les deux bouts.

Banderoles et cloches en main, une dizaine de personnes se sont donnée rendez-vous cet après-midi devant les bureaux de la députée caquiste pour faire entendre leur mécontentement. Ils réclament des mesures concrètes pour lutter contre la pauvreté.

«Ça coûte cher de ne pas s’occuper de la pauvreté. Ça coûte moins cher de s’en occuper. C’est bien beau la charité,  mais ça n’est pas ça qui fait à long terme que les gens sortent de la pauvreté », lance la porte-parole du groupe Jacynthe Leblanc.

Selon le Collectif Gaspésien pour un Québec sans pauvreté, la baisse d’impôt annoncée lors du dernier budget privera le plusieurs millions de dollars dans les prochaines années. Des sommes qui auraient pu être investi ailleurs.

« On s’attend à des mesures structurantes. De réinvestir dans Accès Logis. La crise du logement, la crise au niveau des places en garderie c’est ça que la population a besoin. Pas une baisse d’impôt. En ce moment, on est un peu fâchés, on reste sur notre faim  », fait savoir la coordonnatrice de Droits devant, Louise Galien.

La députée Blouin était absente de son bureau et n’accordait pas d’entrevue sur le sujet. Mais des membres du Collectif Gaspésien pour un Québec sans pauvreté ont pu remettre certains documents aux employés sur place.

« Ce sont des mesures qu’on parle depuis 20 ans. Ça prend le rehaussement des protections sociales. Ça inclut l’aide sociale, la régie des rentes du Québec, les prêts et bourses aux étudiants. Au moins de monter ça à l’indice de consommation », réclame Mme Leblanc.

Dans un échange de courriels, la directrice de circonscription de la députée péquiste, Catherine Miousse, a tenu à rappeler que le gouvernement continuait à investir en éducation, dans la requalification professionnelle, en santé mentale dans le logement abordable. Elle a ajouté que le gouvernement avait investi massivement dans le financement communautaire et que le chèque d’aide sociale a été bonifié passant de 1035 $ à 1548$, soit une augmentation de 50%.

«  Les gens ont de la misère à rejoindre les deux bouts chaque moi pour répondre à leurs besoins de base. (..,) on va voir les conséquences dans les prochains mois et prochaines années dû au manque de financement de plus projets, programmes et services » souligne Gregory Leblanc.

D’autres actions de la sorte sont prévues d’ici le 31 mars avant de mettre le cap sur la colline parlementaire à Québec pour une manifestation nationale en mai prochain.