«Quand on quitte le littoral et qu’on entre dans les terres, on perd le signal. Le signal arrive juste quand on est sur la fin des coteaux. , expliquait Bertin Denis.

La MRC des Basques a également d’autres priorités sur sa liste.

«C’est le dossier du parc régional internation, que l’on veut créer avec nos terres publiques qui exigent le rachat des droits du club Appalaches. Ça, ça interpelle directement le gouvernement du Québec. »

Pour Michel Nadeau, maire de Saint-Antonin, ce sont plutôt les écoles qui sont une priorité.

«Notre priorité, c’est d’avoir une nouvelle école supplémentaire qu’on demande depuis quelques années. Le terrain est prêt.»

Tout ce qu’il manque, c’est le feu vert du gouvernement.

La santé est aussi un dossier important pour les élus, mais également pour les organismes communautaires.

« On a un manque à gagner au Québec de 460 millions pour environ 4000 organismes et au Bas-Saint-Laurent, on a un manque à gagner d’environ 20 millions pour environ 170 organismes communautaires.»

Mobiliser les municipalités afin de lutter contre les changements climatiques fait également partie des priorités.

«L’électrification des transports, je pense que c’est une grande partie des causes du changement climatique de brûler de l’énergie fossile. »

Pour ce qui est des logements, ceux-ci font beaucoup jaser en raison de la pénurie qui frappe encore durement la région. Si les logements à prix modiques sont la priorité des grands centres, le véritable problème des régions est d’avoir accès à des logements abordables.