Des agents de protection de la Faune ont visité plusieurs résidences dans le secteur de la Seigneurie, pour tenter de localiser la bête, et finalement, le signalement s’est avéré non fondé. Il serait plutôt surprenant d’en observer en liberté dans la région, mais il demeure important d’avertir le ministère de la Faune si vous voyez cet animal, qui est considéré comme l’une des espèces exotiques envahissantes les plus nuisibles au monde.

« Le sanglier n’est pas une espèce indigène au Québec, que si vous observez un sanglier, ce n’est pas normal, il faut le déclarer parce que les seuls sangliers qu’on observe qu’on peut observer ce sont des animaux qui sont échappés d’élevage ou de lieux de garde en captivité », le biologiste grande faune et coordonnateur des opérations de récupération des sangliers, Yannick Bilodeau.

Les sangliers ressemblent beaucoup aux cochons. Cependant, leur queue n’est pas en tir bouchon, mais bien à droite, ils sont très poilus et sont de couleur brune lorsqu’ils sont adultes. Pour leur part, les petits sont roux avec des lignes hachurées.

Le biologiste explique qu’il n’est pas normal de voir des sangliers en liberté. Au Québec, on dénombre 62 colonies de cet animal, tous gardé en captivité.

Le biologiste renchérit que ces mammifères sont nocifs pour les écosystèmes. Ils s’adaptent aux conditions climatiques rigoureuses du Québec très rapidement et les adultes n’ont pas de prédateurs au Québec. L’animal peut causer des dommages importants aux récoltes et aux propriétés privées. Il peut aussi altérer les écosystèmes et détériorer les sols, nuire à certaines espèces animales indigènes, dont certaines sont menacées ou vulnérables. Finalement le sanglier peut être porteur de parasites et de maladies, dont certains sont transmissibles aux humains, aux animaux domestiques, au bétail ou à la faune sauvage.