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Budget fédéral : les réactions en Gaspésie et dans la péninsule acadienne

Publié le 18 avril 2024 à 16:34, modifié le 18 avril 2024 à 16:41

Par: Maissem Sahraoui

Au sur lendemain de l’annonce du budget fédéral, les réactions négatives se poursuivent en Gaspésie et maintenant dans la péninsule acadienne.

Les nombreuses réactions négatives des acteurs gaspésiens quant au budget fédéral ont poussé la députée-ministre Diane Lebouthillier à faire une sortie publique pour faire valoir les points positifs pour la région. Elle mentionne l’allègement de mesures fiscales pour les pêcheurs afin d’augmenter la somme qu’ils peuvent gagner sans payer d’impôts.

La ministre de Pêche et océans Canada annonce ; « Ben oui il va y avoir des retombées pour notre économie locale. Tout d’abord du côté des pêches on parle d’un investissement massif de près d’un demi-milliard de dollars dans le programme de ports à petits bateaux ».

La députée libérale a aussi écorché au passage les partis d’opposition. Elle propose notamment à la députée bloquiste, Kristina Michaud, de retourner faire ses devoirs.

Elle ajoute : « J’ai été estomaqué de voir le Bloc québécois nous annoncer sa ferme intention de s’opposer au budget, et ce avant même de l’avoir lu. Le bloc peut ben se cacher derrière toutes les excuses du monde pour voter contre le budget. Les faits sont les faits. »

Ce à quoi Kristina Michaud a répondu en déclaration écrite qu’elle a suffisamment lu le budget pour comprendre que la ministre de Pêches et Océans Canada n’a pas pris en considérations les enjeux de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Les réactions négatives se poursuivent et cette fois-ci du côté de la péninsule acadienne. Dans cette région, les organismes de lutte pour l’assurance-emploi des travailleurs saisonniers déclarent la situation alarmante.

« C’est terrible parce que c’est un manque de respect envers toutes nos communautés, envers tous les mouvements qui travaillent fort pour aider les travailleurs et les travailleurs de l’industrie saisonnière », explique Fernand Thibodeau, porte-parole du comité A.S.T.S.Inc.

« Ça touche presque 60% du travail que nous avons ici dans la péninsule acadienne. Et c’est la même chose pour la Côte-Nord, c’est la même chose pour beaucoup d’autres régions qui sont plus isolées, rurales. Alors c’est le cœur de l’économie de nos régions et de voir un gouvernement qui ne respectent pas ces gens-là….», ajoute-t-il.

Un des rare commentaire positif est venu de la part de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick. Elle salue l’engagement du fédéral envers la santé mentale des jeunes, spécifiquement dans cette province.