Les réactions sont quelque peu mitigées au lendemain de l’annonce du budget. Le secteur de l’éducation sort du lot avec une augmentation du budget de 11 % de plus que l’année dernière « c’est certain qu’on aurait aimé voir des petits bonbons cachés un peu partout. C’est un budget qui cherche à répondre du mieux possible aux besoins de la population » a expliqué Stéphanie Babineau, présidente de l’association des enseignantes et enseignants du Nouveau-Brunswick.

Par exemple, 4 millions de dollars serviront au recrutement et à la rétention du personnel enseignant « ça sera intéressant de voir comment cet argent-là sera utilisé pour augmenter le recrutement » a précisé Mme Babineau.

En revanche, malgré un premier pas vers la réforme réclamée depuis longtemps, les municipalités s’attendaient déjà à un nouveau cadre fiscal« on reste un peu sur notre faim tout de suite parce qu’on s’attendait peut-être à quelque chose d’un peu plus concret. On ne sait pas non plus quand le projet de loi va être présenté » a relaté Éric Marquis, maire de la Ville d’Edmundston.

Du côté des personnes âgées, on souligne les efforts de Fredericton de ne pas délaisser les ainés «on s’attendait peut-être à ce qu’il y ait un peu plus d’austérité moins d’investissements chez les plus vulnérables il y a eu de belles surprises oui on aurait toujours voulu en avoir plus, mais quand même » a fait part Norma Dubé, présidente de l’association des aînées et aînés du Nouveau-Brunswick.

Plus de 10 millions de dollars seront investis pour améliorer les soins de santé à domicile notamment  «on s’en va dans la bonne direction si on veut investir dans les soutiens à domicile» a ajouté Norma Dubé.

Un budget jugé favorable également pour la coalition de l’équité salariale du Nouveau-Brunswick « Le gouvernement Holt a fait le choix de maintenir des investissements, de créer une loi sur l’équité salariale dans le secteur privé ce qui nous réjouit » a réagit Raphaëlle Valay-Nadeau, présidente de cette coalition.

Par ailleurs, l’une des principales dépenses, soit 30 millions de dollars sera pour des cliniques de soins communautaires« c’est le nerf de la guerre, on le sait, toute la partie du nord-ouest avec un fort taux de patients orphelins donc il restera à voir comment ce travail-la va pouvoir avancer » a conclu Éric Marquis.