Marcel Arsenault a une routine depuis plusieurs années. Chaque matin, ne le cherchez pas trop loin, il sera dans son atelier. Après avoir mis quelques bûches dans son poêle à bois pour se réchauffer, le bricoleur de Bonaventure peut désormais commencer à s’amuser.

« Quand on commence, c’est par le tour. Ce qu’on appelle en français la fondation. C’est la base, on commence par ça, on monte la structure par la suite », explique le bricoleur passionné, Marcel Arsenault.

Ça fait maintenant 25 ans que monsieur Arsenault construit des bâtiments miniatures. Il compte à son actif de 200 à 300 réalisations.

« Moi, j’aime ce volet-là du bricolage. Ça ne coûte à peu près rien et ça ne prend presque pas de matériel. Ça peut me prendre jusqu’à six mois pour faire une miniature qui va me coûter environ 100$ de matériel. C’est un beau passe-temps », assure Marcel Arsenault.

Vous la pandémie, vous n’avez pas dû la voir passer? : « Pas du tout, pas du tout », répond monsieur Arsenault à cette question.

Les œuvres, qui peuvent prendre jusqu’à 600 heures à assembler sont construites seulement qu’avec du bois recyclé, de la colle et de la peinture. Le retraité se passionne surtout pour la reproduction d’églises.

« Les églises tout d’abord, c’est dans le centre d’un village. C’est toujours le bâtiment principal. C’est un bâtiment qui en général a beaucoup d’architecture, ç’a de l’histoire. Les belles églises j’aime ça », avoue l’homme qui se qualifie comme étant manuel depuis son jeune âge.

Quelques-unes de ses réalisations sont exposées en permanence à l’église de Bonaventure.

« Ces églises-là avaient été faites pour être exposées au musée d’abord, puis le projet n’a pas fonctionné donc je les ai données à la fabrique qui a voulu me donner l’espace pour les installer. C’est exposé depuis 8 ans », affirme Marcel Arsenault.

 

Sa plus grande fierté est la reproduction de l’église de Sainte-Anne-des-Monts.

« C’est un vrai beau défi, parce que l’église de Sainte-Anne-des-Monts, c’est quand même la plus grosse et la plus longue du diocèse de Gaspé […] J’aimerais ça que quelqu’un me demande de lui montrer comment faire, j’aimerais transmettre ça à quelqu’un », mentionne-t-il.

Monsieur Arsenault vient tout juste de terminer la cathédrale de Rimouski en miniature qu’il est déjà en train de commencer un autre projet. Il désire toutefois le garder secret pour le moment.

Marcel Arsenault aimerait continuer de faire des églises miniatures pour encore bien longtemps.